Après Impéria, c’est prochainement la marque Minerva qui est appelée à renaître. Aux mains de nouveaux investisseurs, la prestigieuse marque belge qui rivalisait avec Rolls-Royce, Bentley ou encore Maybach durant la première moitié du siècle dernier changera toutefois de registre puisque sa prochaine création ne sera autre qu’une supercar hybride.
Si le site Internet minerva-automobiles.com créé pour l’occasion n’est pas encore très fourni en informations, il permet tout de même d’admirer quelques rendus numériques de la voiture et d’en apprendre le nom : JM Brabazon. +
Une appellation étrange, qui est en fait un hommage au Lord britannique John Theodore Cuthbert Moore-Brabazon, pilote Minerva dans les années 20.
Quelques fragments de données techniques sont également présents pour nous mettre l’eau à la bouche.
On apprend ainsi que l’auto abritera un moteur V12 bardé de deux turbocompresseurs placé en position centrale arrière, suppléé par deux moteurs électriques, un par roue avant. Le tout, assorti d’une boîte «Séquentielle F1» à six rapports et à un différentiel à glissement limité.
Le châssis monocoque sera réalisé en fibre de carbone, surmonté d’une carrosserie mariant, elle, la fibre de carbone au kevlar. Les roues chausseront du 19 pouces à l’avant, 20 pouces à l’arrière. Le rapport poids/puissance sera de 1/1, et la vitesse de pointe est annoncée à «plus de 400km/h» !
Pas moins de cinq modes de conduite seront en outre proposés : «éco», «normal», «sport», «race» pour un usage sur piste et, plus étonnant, «safety» qui est annoncé «limité par la sécurité».
Cette Minverva JM Brabazon sera donc la quatrième supercar conçue en belgique, où la Gillet Vertigo, longtemps seule représentante du savoir-faire local en matière d’automobiles a été rejoint en quelques années par l’Impéria GP récemment essayée, et par la VDS GT001. Reste à savoir si ce projet sera mené à son terme, et dans quels délais. Mais sur ces points, c’est le mystère le plus total.
Nicolas Morlet
V12-GT
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