Lorsque deux constructeurs que tout sépare, si ce n’est peut être un intérêt commun pour la différentiation, se rencontrent, on peut s’attendre au meilleur comme au pire. Mais si on vous dit que les deux Maisons en question sont Mini et Rolls-Royce, seul le meilleur peut être conservé !
Si l’on s’en tient au nom de baptême de cette série spéciale, on imagine volontiers une version plus musclée de la Mini, le nom de Goodwood étant indéniablement associé à son fameux «Festival of Speed».
Mais Goodwood, c’est également le fief de Rolls-Royce depuis 1998, lorsque la marque est entrée dans le giron BMW.
Et c’est bien de cela qu’il est question dans le cas présent.
Les deux marques britanniques du Groupe BMW ont ainsi travaillé en étroite collaboration à la réalisation d’une Mini satisfaisant à tous les critères de luxe et d’exception requise par la fameuse Spirit of Ecstasy.
Ainsi donc, la Cooper S qui sert de base, reconnaissable uniquement à ses jantes à bâtons spécifiques et à sa teinte noire Diamond Black Metallic issue du nuancier Rolls-Royce, reçoit un capot de Cooper D, dépourvu d’écope, de manière à affirmer un peu plus son côté distingué. Mais c’est bien un 1.6l de 175 chevaux qui ronronne sous le capot.
La Mini Inspired by Goodwood reçoit un intérieur habillé de cuir beige noble Cornsilk et de bois véritable Wallnut Burr pour ses inserts, de manière à recréer l’ambiance inimitable qui entoure les prestigieuses berlines. Sur le tableau de bord et les contre-portes, le cuir surpiqué à remplacé les plastiques, au sol, les épaisses moquettes à poils longs ont remplacé le synthétique tandis que le plafond et le coffre sont couverts d’une matière faite de caschemire.
Toute l’instrumentation, de même que les aérateurs et la console centrale, s’habillent de noir brillant et, comble du raffinement, un troisième pare-soleil est monté latéralement de manière à permettre au conducteur de se protéger du soleil latéral, comme dans une vraie limousine !
Seuls un millier d’exemplaires de cette très exclusive Mini verront le jour dès le début de l’année prochaine. Ils viendront croiser le fer avec les autres petites luxueuses telles que l’Aston Martin Cygnet ou l’Abarth 695 Tributo Ferrari. Quand au prix, si rien n’a bien sur filtré, Rolls-Royce oblige, on évoque une fourchette de 50 à 60.000 euros l’unité.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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