Une envie soudaine de partir au ski ? Un déménagement urgent ? Une escapade de dernière minute entre amis ? Audi vous propose l’outil idéal avec sa RS6 Avant : de l’espace à revendre, et un moteur rageur qui vous emmènera où vous le désirez en un claquement de doigt !
Mais disons-le d’emblée, les puristes risquent d’être déçus par cette nouvelle mouture de la RS6 puisqu’elle renonce à son énorme bloc V10 pour lui préférer un (à peine) plus sage V8 Biturbo.
Il s’agit du même V8 4.0l TFSI que les S6, S7 et S8, mais dont la puissance a été portée à 560 chevaux dans le cas présent.
Si la puissance est donc inférieure à celle du V10 – qui revendiquait 580 chevaux-, le couple est, lui, en hausse : 700Nm, contre 650 auparavant.
Et les performances n’y perdent pas au change puisque le 0 à 100km/h est désormais avalé en 3,9 secondes seulement, quand la vitesse de pointe accroche les 305 km/h pour peu que l’on ait opté pour le Dynamic Pack Plus.
Dans le cas contraire, celle-ci s’établira à 250 ou 280 km/h (Dynamic Pack). Marketing, quand tu nous tiens…
Des valeurs impressionnantes donc, qui sont à mettre en partie au crédit de l’excellente boîte Tiptronic à huit rapports et à l’efficacité de la transmission intégrale Quattro. Le châssis est doté d’emblée des suspensions pneumatiques, alors qu’un châssis Sport Plus avec Dynamic Ride Control (permettant de faire varier l’amortissement) est proposé en option.
L’un et l’autre pourront être associé à une direction active et à des freins en carbone-céramique avec disques de 420 millimètres pour qui n’a pas peur de rajouter quelques dizaines de milliers d’euros.
Mais signe des temps, la RS6 Avant soigne également sa consommation. Elle est ainsi dotée du système de désactivation de la moitié de ses cylindres lorsque le moteur n’est que faiblement sollicité, et même… du Stop & Start ! Selon les chiffres officiels, la consommation moyenne serait ainsi établie à 9,8l/100km, soit… 40% de moins que la précédente version !
La présentation ne fait bien sûr pas dans la discrétion, avec de grandes jantes de 20 ou 21 pouces, un diffuseur d’air intégré au bouclier arrière, et un pare-chocs avant largement échancré et flanqué de quelques touches d’aluminium poli. La petite touche d’originalité est assurée par le badge Quattro écrit en toutes lettres dans la partie inférieure de la calandre Single Frame.
L’habitacle suit le même traitement, avec des sièges sport aussi bien à l’avant qu’à l’arrière (une banquette classique est toutefois disponible) tendus de cuir surpiqué du plus bel effet. Les différents inserts sur la console et les contre-portes sont évidemment habillés de fibre de carbone tandis que le volant à méplat et les aiguilles rouges des compteurs finissent d’apporter la touche sportive.
La commercialisation n’interviendra qu’au printemps 2013.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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