Au Salon de Genève, Audi présente sa troisième génération de TT. Le petit coupé conserve son allure typique, mais cache des dessous entièrement nouveau. Et surtout, il est présenté d’emblée en version «S», forte de 310 chevaux !
Comme (presque) chaque nouvelle Audi, le TT troisième du nom prend l’allure d’un facelift plus ou moins profond. Pourtant, il repose cette fois sur la nouvelle plateforme MQB, celle-là même qui sert de base aux S3, saluées pour leurs prestations dynamiques.
Plus court de 2cm (4,18m), le nouveau coupé TT réduit encore un peu ses porte-à-faux pour affûter son allure sportive. L’empattement s’en trouve allongé de 3,5cm, favorisant ainsi l’espace à bord. Si de profil ou de l’arrière l’œil profane aura bien du mal à différencier ce nouveau modèle de son prédécesseur, l’avant se fait en revanche plus différent, avec des phares au regard plus incisif pouvant se doter de la technologie LED (le bi-xénon est fourni de série). La calandre single frame évolue – enfin – également pour se faire plus large.
A bord, l’ambiance se veut sportive et technologique. On retrouve donc une présentation un brin rétro au niveau de la console centrale, mais résolument moderne par son bloc d’instrumentation TFT de 12,3 pouces dont l’affichage peut être personnalisé selon les goûts du conducteur. L’aspect technologique est également soigné par la possibilité d’obtenir une connexion 4G embarquée.
Si un honorable 2.0 TFSI de 230 chevaux Quattro (0 à 100km/h en 5,3 secondes) sera proposé dès la commercialisation de l’auto cet automne, il faudra patienter jusqu’en début d’année prochaine pour profiter des 310 chevaux et 380Nm de ce même moteur sous le capot de la variante TTS. En plus d’accrocher les 100km/h en 4,7 secondes, il sera doté d’emblée des suspensions Magnetic Ride.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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