A mi-chemin entre le coupé et le cabriolet, la Targa est depuis toujours l’une des plus étonnantes variantes de la 911. Et ce n’est pas cette nouvelle version qui nous fera mentir, car sous son allure rétro assumée, elle cache d’étonnantes solutions.
Ce qui fait la spécificité de la Targa, c’est bien sûr son toit. Et même plus sur cette version puisque c’est tout le pavillon arrière qui est inédit. Avec sa bulle arrière entièrement vitrée et son arceau métallique argenté laissé apparemment arborant trois lamelles d’aération, la référence à la première génération est évidente en cette année où la 911 célèbre ses 50 ans.
Mais les moins manuels des acheteurs se diront qu’avec une telle carrosserie, il faut désormais manœuvrer manuellement le toit. Eh bien qu’ils se détrompent : dans une étonnante manœuvre, l’ensemble du pavillon arrière se soulève pour laisser la capote du toit se glisser dessous.
Pour le reste, cette 911 Targa se calque sur les autres modèles à quatre roues motrices, reconnaissables à leurs galbes arrière plus proéminents et à leur bandeau rouge qui joint les blocs optiques arrière.
Deux motorisations sont proposées : Flat-Six 3.4l de 350 chevaux pour la Targa 4 (4,8 secondes pour le 0 à 100km/h) et Flat six 3.8l de 400 chevaux pour la Targa 4S (0 à 100km/h en 4,4 sec.). Les prix s’échelonnent de 109.338 € et 124.094 € suivant la version retenue.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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