L’appellation Turbo de la 911 pourrait désormais paraître anodine, depuis que tous les modèles ont recours à la suralimentation. Elle persiste toutefois, au même titre que sa variante S, et gagne une vingtaine de chevaux au gré de son facelift de mi-carrière.
Si toutes les 911 sont désormais animée par une motorisation turbocompressée, la Turbo – la vraie – conserve toutefois sa cylindrée plus généreuse de 3.8l pour se distinguer de ses petites sœurs qui se contentent, elles, d’un 3 litres. Toutes deux en architecture Flat-6, cela va sans dire.
Comme les autres variantes de la gamme, la Turbo reçoit 20 chevaux supplémentaires, portant sa puissance à 540 chevaux, et même 580 chevaux dans sa déclinaison S. Les courbes de couple suivent la même tendance en affichant désormais 660 et 700Nm respectivement.
Des gains substantiels, qui se traduisent par des améliorations assez notables des performances : 4 dixièmes de moins sur l’exercice du 0 à 100km/h, désormais avalé en 3 secondes, et 5 km/h de mieux en pointe (320 km/h) pour la Turbo ; 3,9 secondes (-0.2s) et 330 km/h (+12 km/h !) pour la Turbo S.
Les retouches stylistiques sont identiques à celles apportées aux autres finitions de la 911 : clignotants avant affinés, lamelles verticales pour le capot arrière, et bouclier retouchés. A bord, le nouveau dispositif multimédia connecté et le volant au design inspiré de la 918 assurent le changement. Celui-ci est doté d’une molette de sélection des modes avec bouton «Sport Response» permettant, d’une simple pression, de profiter du rapport de boîte et du régime moteur le mieux adapté à l’accélération durant 20 secondes. Pratique pour effectuer un dépassement éclair par exemple.
Dévoilée en Première mondiale au Salon de Detroit du 11 au 24 janvier, la Porsche 911 Turbo sera commercialisée à 179.669 euros en coupé, 187.759 euros en cabrio. Pour le Turbo S, comptez 202.872 et 215.962 euros.
Nicolas Morlet
V12-GT
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