Qui ne s’est pas imaginé, regardant Opération Tonnerre ou encore Goldfinger, dans la peau de James Bond, au volant de l’une des voitures les plus célèbres du monde, la DB5 de 007. Ce rêve est aujourd’hui possible. La seule voiture subsistante sera mise en vente en octobre à Londres.
Il est deux heures du matin, vous fendez l’obscurité à tombeau ouvert, dans le grondement rauque du moteur de votre DB5 de fonction. Poursuivi par trois Mercedes Ponton dont fusent les balles en votre direction, vous voulez sauvez votre peau et celle de votre très charmante passagère. Vous déclenchez alors les fumigènes, répandez de l’huile bouillante sur la trajectoire de vos poursuivants et vous vous protégez grâce à un écran pare-balles. Vous avez le permis de tuer. Vous êtes élégant et séducteur. Vous êtes James Bond. Mieux, vous êtes Sean Connery ! On peut rêver non ?
La DB5 incarne la classe à l’anglaise, le raffinement des Sirs et Lords en même temps que ses contours évocateurs de sportivité vous rappellent qu’il s’agit de l’une des plus belles voitures du monde. Cette version très spéciale, secrète, issue du génial cerveau de Q, permet à Bond d’assurer les services secrets de sa Majesté. Piège à filles et à truands, la version mise en vente est la vraie, la seule l’unique. Celle dans laquelle Sean Connery déployait de son élégance toute écossaise les smokings les mieux taillés. Tous les gadgets ont été préservés. Les mitrailleuses, le siège éjectable, le radar embarqué, l’huile les fumigènes, les clous, etc. Plus qu’une voiture d’exception, cette Aston Martin est une pan de l’histoire du cinéma, un prestigieux morceau de pellicule
Pour vous offrir ce rêve, il vous faudra cependant vider vos poches car cette bête de scène est estimée à 3,5 millions de Livres Sterling ! La somme recueillie servira à son propriétaire depuis 1969, Jerry Lee, à alimenter les caisses de la Fondation Jerry Lee luttant contre les problèmes sociaux inhérents à la pauvreté.
Julien Libioul
V12 GT
L'émotion automobile
Vos commentaires