Voilà bientôt deux ans que, comme nous, vous êtes rongés par l’impatience d’assister ou de participer à la grande fête du Mans Classic. Avant le début des hostilités, V12-GT lève pour vous un coin du voile.
Les fourmis grouillent déjà dans nos têtes, celles qui, avides de classics et de vrombissements, arpenteront du 6 au 8 juin les allées bondées bordant le circuit manceau.
Et il y aura de quoi faire avec 400 voitures au départ, réparties en 6 classes d’âges, de 1923 à 1979. Durant 24 heures, elles se passeront le relais pour faire vivre l’un des circuits les plus célèbres de la planète, du grand soir au petit matin. Imaginez déjà la 250 GT Berlinetta qui, à la fraiche, convoquera le soleil dans un italien que seul un V12 manie avec autant de maestria.
Cette année, Le Mans Classic se la joue mon Oncle d’Amérique en installant les muscle cars et autres Stutz Blackhawk (deuxième en 1928 !) de tonton Sam dans le rôle titre. AC et le défunt Monsieur Shelby seront également à l’honneur, grâce notamment à un Coupé Daytona. 40 voitures et 30 pilotes auront fait le déplacement. On entend déjà le Jazz et le Rockabilly résonner derrière les tribunes.
Traditionnellement, Maître Hervé Poulain brandira son marteau et énoncera la douloureuse sentence à des enchérisseurs comblés. Comptant non moins de 130 voitures, dix gagnantes d’épreuves de légende, le catalogue de la vente Artcurial est exceptionnel. 40 protos de la collection Heuliez, Porsche 908, Ligier JS2, Ferrari 275 GTC. Un régal en perspective.
Et de régal il en sera question autour des tables du restaurant éphémère dont le maître queux, passionné d’automobiles de son état, M. Rostang assurera les pits stops.
Puis il y a tout le reste, l’essentiel de l’accessoire, les nouveautés du marché, les supercars, les 8000 voitures des clubs, le Village et cette ambiance étonnante entre vieux bus et petite restauration, entre champagne et talons aiguilles.
La patience ! Mais quelle torture !
Julien Libioul
V12 GT
L'émotion Automobile
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