La course la plus belle du monde ? Nous ne saurions le dire. Par contre, il est indéniable qu’elle fait partie des plus emblématiques de la glorieuse époque des épreuves routières. Et la légende renait chaque année, comme si le passé ne pouvait quitter les mémoires de « ceux qui savent ».
Au milieu des années 20, la superbe cité italienne de Brescia perd l’organisation du Grand Prix d’Italie.
La jeunesse dorée de l’époque, les comtes Aymo Maggi et Franco Mazzotti, tracèrent un parcours exigeant, au départ de Brescia, rejoignant Rome avant de remonter sur Brescia. Au total, la première édition comptait 1618 kilomètres, soit un peu plus de 1000 miles...
L’épreuve rassemblait des voitures d’endurance, GT et Protos, sur route ouverte et malgré une infrastructure naissante. OM, Mercedes, Lancia, Porsche, Aston Martin et, bien sûr, Ferrari y ont participé avec plus ou moins de succès. Tazio Nuvolari, Rudolf Caracciola, Alberto Ascari, Stirling Moss et Piero Taruffi en furent les grands acteurs.
Aujourd’hui, les Mille Miglia voient naître chaque année leur filiation historique, réservée aux véhicules engagés à l’époque dans une épreuve mythique. Par la force des choses, l’épreuve est devenue l’une des plus prestigieuses courses historiques.
En plus de présenter des véhicules aussi spectaculaires que rarissimes, les pelotons des féroces, mais antiques bolides, est précédé d’une procession des plus belles Ferrari pour honorer la mémoire du Commendattore, Enzo Ferrari.
Le grand huit de la course automobile italienne verra les concurrents quitter Brescia le jeudi 12 mai à 19 h, pour revenir sur le lieu du départ le samedi 14. Suivez la Freccia Rossa, la flèche rouge, et restez dans le sillage d’un évènement combinant la férocité de la compétition, galvanisée par la ferveur italienne, à la douceur de l’Italie.
Julien Libioul
V12 GT
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