Enfant chéri de la marque aux anneaux, elle a permit à Audi d’atteindre les plus hauts sommets.
Née de la volonté de Ferrdinand Piech, actuel patron du Groupe Volkswagen et donc de la marque Audi, dont il a été l’ingénieur en chef et le dirigeant, le projet Quattro a démarré comme un simple bricolage d’ingénieurs. Jörg Bensinger et Walther Treser ont en effet décidé d’adapter des pièces de VW Iltis, le 4X4 de l’armée Allemande, à un coupé Audi, ayant constaté qu’aucune voiture n’était plus rapide sous la neige.
Ferdinand Piech fut vite séduit par l’idée, cat il s’ennuyait chez Audi après avoir dirigé le département compétition de Porsche pendant des années et surtout emmené les 917 à la victoire !
La version routière fut présentée au Salon de Genève 1980, ou elle surprit tout le monde, remettant à la mode une technologie inusitée depuis la fameuse Jensen Interceptor MKI FF. Les journalistes qui purent l’essayer sur la neige étaient stupéfaits par ses qualités routières, qui lui permettaient de rouler quasiment normalement sous des conditions météorologiques exécrables.
Une version compétition fut donc rapidement mise en chantier, culminant sur une version plus compacte que la Quattro Championne du monde des rallyes en 1982 et 1984, la Quattro Sport. Elle reprend la transmission intégrale qui a fait le succès de la firme, combiné à un empattement plus court, 2.22 m contre 2.52 m pour la Quattro, allié à un gain de poids de 300 kgn lui permettant une bien meilleure maniabilité que celle de sa grande sœur.
Son design reprend les formes très années 1980 de la Quattro avec ses optiques carrées et une architecture très cubique. Le moteur lui a bénéficié d’un traitement de choc qui porte sa puissance de 200 à 306 ch. à 6 700 tr/min pour une vitesse de pointe de 259 km/h !
La Quattro Sport a très vite trouvé sa place dans les grandes collections, ce qui n’est pas encore le cas de sa génitrice, la « Uhr » (pour originale) Quattro, encore délaissée, bien qu’elle point son nez dans certains rallyes Classic de temps à autre.
Une chose est certaine, c’est à la Quattro de 1980 que Audi doit sa renommé et son image de marque, sans laquelle la firme son anneaux aurait été incapable de venir chasser sur les terres de BMW et de Mercedes.
Charles Paxson
V12 GT
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