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Après un quarante cinquième anniversaire fêté sous le soleil californien, la 250 GTO choisit la France pour souffler ses cinquante bougies. L'événement secrètement organisé depuis plus d’un an avec le concours d’une célèbre marque de champagne a permis de réunir vingt et une des trente-six autos construites.

Avant de revenir sur cette incroyable manifestation, attardons nous un instant sur l’auto. Au début des années 60 la concurrence est rude sur les circuits : Jaguar en impose avec sa Type E, Aston Martin cherche à retrouver le succès avec sa DB4 GT Zagato.

Bien que la Ferrari 250 GT Short Wheel Base résiste aux assauts, Ferrari décide de mettre les petits plats dans les grands pour l’inauguration du Championnat des voitures de sport qui se tient pour la première fois en 1962. C’est dans ce contexte que naquit la 250 GTO, pour Gran Turismo Omologata.

Le succès en compétition est au rendez-vous. Si la côte de l’auto ne s’envolent pas immédiatement à l’époque, elle devient au fil des décennies l’une des autos les plus prisées et la plus chère de l’Histoire. La dernière transaction effectuée en 2012 s’élèverait à 35 millions de dollars.

Après s’être rassemblées au Château d’Epernay les 250 GTO ont rallié le circuit de Gueux, haut lieu de l’histoire automobile française. S’en sont suivis trois jours de ballades et d’escapades gourmandes sur les routes champenoises.

Le convoi a ensuite pris un bain de foule en faisant escale au Mans Classic. Les 250 GTO ont naturellement pris possession de la piste pour quelques tours d’honneur avant de repartir discrètement pour la fin de leur périple. 

C’est à ce moment que le GTO Tour s’est arrêté pour nous, la fièvre du Mans Classic nous emportant alors pour trois jours inoubliables. 

Laurent André

V12 GT

L'émotion automobile