Cette année le célèbre festival anglais a mis à l’honneur Stirling Moss, pilote émérite dont on fêtait le quatre-vingtième anniversaire.
Le Goodwood revival est un des événements, que tout passionné se doit de voir au moins une fois dans sa vie. Spectaculaire, cette grand-messe annuelle l’est sans aucun doute. Sur place, l’ambiance y est délicieusement vintage : costume fifties pour les hommes et robe de rigueur pour les dames.
C’est le rendez-vous des anciennes gloires de l’automobile, qui offrent sur la piste, un spectacle unique et dynamique. Ainsi, on a pu voir des monstres sacrés - Aston Martin Ulster et DBR1, Ferrari Dino et GTO, Jaguar Type D et Type E Lightweight, Ford GT49 et autre Lola - s’affronter sans concession sur l’asphalte.
Cette année, sur la piste, on a également pu observer quatre-vingts voitures, sur lesquelles, celui que ses amis appellent « Mister Goodwood », Sir Stirling Moss a couru tout au long de sa carrière. Un très bel hommage, cinquante années après qu’il ait remporté ici même son titre de champion du monde Tourist-Trophy au volant d’une Aston DBR1.
Mais le Goodwood Revival c’est aussi une fabuleuse vente aux enchères organisée par Bonhams. Cette année, il y avait quelques très belles pièces, dont une Aston Martin unique : une DBSC, assemblée par Touring et présentée au salon de Turin en 1966, qui est partie a plus de 320.000£. On notera également la vente du Lamborghini Miura P400 de 1968 à plus de 210 000£, ainsi que le cabriolet DS21 Chapron de 1966 qui a changé de mains pour 131.300£
Rien n’est plus efficace qu’une virée à Goodwood pour se rendre compte que la passion automobile n’est pas prête de s’éteindre. Universelle, elle honore ses gloires d’antan avec passion, joie et fierté. Superbe, cette édition a permis a plus de 130.000 personnes d’observer ces divas de la route en action, preuve supplémentaire de l’intérêt grandissant que porte le public à l’automobile d’exception.
Tim Scott
V12 GT
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