Le Mans Classic 2014

Un grand classique

Le Mans Classic, c’est 110 000 spectateurs venus du monde entier qui, pendant trois jours, vont célébrer l’automobile ancienne : dress code, compétition, assistance, grands stands comme petits exposants tout est poussé jusqu’au moindre détail. Y compris les deux roues plus ou moins officiellement motorisés ! 

Matra 670 B face avant Porsche 3.0 RSR Martini 3/4 avant droit filé Mercedes 300 SL gris mate filé Ford GT40 bleu filé Porsche Gulf 3/4 avant gauche BMW M1 blanc face arrière Porsche 935 blanc 3/4 avant gauche filé Alfa Romeo 6C rouge 3/4 avant droit BMW 3.0 CSL vert 3/4 avant droit filé Porsche 3.0 RSR Martini face arrière Porsche blanc face avant Ferrari rouge face avant
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Car Le Mans Classic, c’est une ville dans la ville. N’espérez pas vous en tirer avec une bonne paire de chaussures. Si vous voulez profiter à 100 % de l’immensité du spectacle, une petite moto est largement recommandée. L’ambiance y est franchement unique. La ville du Mans est transformée, les gens dorment peu, l’activité est continue, les autos les plus improbables se côtoient, tant sur les parkings que sur la piste. Certains évènements –comme Automedon par exemple- valent aussi pour la beauté et la diversité des véhicules présents sur les parkings : parmi mes coups de cœur, une Jensen Interceptor couleur aubergine, affublée de jantes minilite ou une Salmson 2300 S à la belle patine.

Une des grandes variables du Mans Classic depuis 10 ans reste… la météo ! Il nous est arrivé de cuire. D’autres années, nous avons pataugé dans la gadoue des allées… Cette année, la pluie était présente avec parcimonie. Dans la nuit de Samedi à Dimanche, certaines avant-guerres ont d’ailleurs fait quelques têtes à queue spectaculaires. Mais si ces superbes ancêtres sont impressionnants, le plus incroyable reste peut être a catégorie réservé aux monstres des années 60-70. Inutile de vous demander pourquoi les gens autour de vous portent des bouchons d’oreilles : le bruit des bolides au démarrage est difficilement soutenable. Par fierté, on a envie de ne pas se boucher les oreilles. L’ensemble du corps vibre, et on finit par céder assez vite. La décharge d’adrénaline est alors assez sensationnelle. Les échappements sont symboliques, les pilotes ne font pas semblant, et les tribunes font raisonner la grosse centaine de cylindres qui explosent sous vos yeux ébahis. Les courses durent toute la nuit, dans une délicieuse odeur d’essence et d’huile. En 48h, nous n’avons pas dormi plus d’une heure, et nous étions fourbus, contents. La prochaine édition, prévue en 2016, semble déjà trop loin…

Adrien Malbosc

V12 GT

L'émotion automobile



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