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Edition après édition, Le Mans Classic prend de l'ampleur, mais les organisateurs ont réussi à garder l'ambiance qui rend incontournable ce rendez-vous. A l'instar du Goodwood Revival, le village situé à l'intérieur du circuit retrouve une allure rappelant les grandes années du sport automobile. Vieux panneaux d'équipementiers ou de sponsors, anciennes pompes à essence, vêtements d'époque, tout y est pour vous assurer un voyage dans le temps. 

Evidemment, il en est de même dans les paddocks et la pitlane, véritable coeur de ce circuit mythique qu'est celui des 24h du Mans. Pour l'occasion, la partie routière du tracé est fermée à la circulation, pour le plus grand bonheur de tous. C'est en effet un spectacle hors du commun que de pouvoir observer tous ces bolides filer pieds au planché sur la ligne droite des Hunaudières ou disparaître dans la forêt de Mulsanne une fois la nuit tombée.

Sur la piste, les pilotes ne sont pas venus pour faire de la figuration. Oubliez les récents 80 km/h totalement inutiles (sauf pour les finances de l'Etat...), ici les vitesses affichées sur les tachymètres -tout du moins ceux qui fonctionnent- feraient avoir une crise cardiaque à Chantal Perrichon. Toutes ces mécaniques tournent à merveille, probablement mieux que lorsqu'elles étaient engagées dans les diverses courses de leur jeunesse. 

Si vous étiez présent dans la Sarthe début Juillet, vous avez donc pu admirer certaines des plus mythiques voitures de course, qui ont fait l'Histoire des 24h du Mans : Ferrari 250 GT SWB, Matra 670B, Porsche 917, etc... Impossible de toutes les citer, le plus simple est que vous parcouriez les clichés de cet évènement.

A noter la présence du plateau Endurance Legends, composé de véhicules ayant participé aux 24h du Mans dans les années '90 et 2000. De quoi procurer aux plus jeunes la même émotion qu'aux aînés : celle de revoir tourner des voitures qu'on a vu courir étant jeune. Au sein de ce superbe plateau, on a pu apercevoir quelques légendes telles que la Bentley Speed 8, les Porsche 962 ou encore la Ferrari 333 SP.

C'était aussi l'occasion de retrouver la Cheetah G601 dont nous vous avions parlé avant l'évènement, arborant le logo de la marque horlogère suisse OW. Cette dernière n'a pas démérité sur l'asphalte, grâce à son talentueux pilote Beat Eggimann et la team qui l'entoure. 

Rendez-vous donc dans 1 an, en 2023, pour fêter comme il se doit le centenaire de la plus grande course au monde. 

Ghislain Balemboy

V12 GT

L'émotion automobile

Photos : Ghislain Balemboy