Contrairement à la précédente édition, le Mans Classic 2012 a subi les affres d’une météo capricieuse. Fort heureusement, cela n’entamait ni le spectacle de la course, ni l’intense pugnacité des pilotes. Bien au contraire…
Tout au long du weekend, la pluie n’a cessé de menacer le circuit du Mans.
Les nuages noirs offraient des scènes épatantes, mettant souvent en conflit le tonnerre visuel provoqué par les bolides et la planante lourdeur d’un ciel trop bas.
De temps à autres, le soleil sortait de sa cachète et offrait à la piste la possibilité de s’assécher un peu, dans les trajectoires du moins.
Puis l’averse, la drache, les trombes d’eau ! La piste n’est plus qu’une rivière, et les pilotes trainent derrière leurs chevaux un épais et dangereux brouillard.
Malgré ces conditions dantesques, pilotes et voitures ont continué à célébrer le 80ème anniversaire des 24 Heures du Mans. Loin de parader, ces drivers offraient à chaque séance, au sein de chaque plateau, le meilleur d’eux-mêmes, le meilleur de leurs machines.
Le classement par équipe, regroupant un véhicule de chacun des plateaux, était enlevé par le Team n°5. Il comprenait la Talbot 105 BGH de Bronson/Burnett/Evans, la Jaguar Type D de Pickering, la Lister Jaguar Knobbly du redoutable Shaun Lynn, la Porsche 901 de Richardson/Benjamin/Turnbeaugh, la Ford GT de Ball/Daws/Ball et la LOLA T296 BMW de Wilkins/Catlow.
Le plateau 1, rassemblant les impressionnants et antiques bolides nés entre 1929 et 1939 mettaient en évidence la pointe de vitesse d’une Talbot, la Lago de Traber et Trenery. Ils étaient suivis par la Talbot 105 victorieuse au classement par équipe, ainsi que par l’Alfa Romeo 8C de D’Ieteren/Lalmand.
Les véhicules concourant dans le plateau 2, construits entre 1949 et 1956 étaient menés par la Jaguar Type D de Pickering, suivi d’une autre Type D et d’une remarquable Mercedes 300 SL.
L’un des plateaux les plus époustouflants de beauté, opposant des véhicules construits entre 1957 et 1961, voyait la victoire d’une frêle Lotus 15, devant l’Aston Martin DBR1 de Fiskens et la Ferrari 250 GT Berlinetta de Vincent Gaye.
Le plateau 4 subissait la domination logique des Ford GT40. Elles monopolisaient le podium et permettaient à Shaun Lynn de s’illustrer à nouveau en emportant la deuxième place. Il était entouré de Voyazides/D’Abel de Libran et de Hugenholtz/Hart.
Le cinquième plateau opposant les véhicules de 1966 à 1971, était enlevé par la Lola T70 de Thurner, devant la Porsche 908 de Goethe/Giroix et la splendide Alpine A 220 de Stepak/Bourdin.
Le dernier des plateaux couvrant la vaste période de 1971 à 1979 faisait grand bruit tant au propre qu’au figuré. Il récompensait les performances de la Gulf Mirage de Mac Allister, devançant une très rapide BMW M1 et une Lola T286.
Foncez dans notre galerie photos et régalez-vous de voir ces bolides en action, de jour comme de nuit, sur le sec ou sous la pluie.
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Julien Libioul
V12 GT
L'émotion Automobile
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