La Montée de Cassel revendique un statut hors du commun. Loin d'être un concours d'élégance, il ne s'agit pas non plus d'un rassemblement, ni d'une course. Rien de tout cela, mais néanmoins tout à la fois... Chronique d'un pique-nique aux effluves de classiques.
Vous l'avez compris cette organisation hors du commun ménage à ses participants un pot pourri des activités les plus variées auxquelles sont vouées les voitures anciennes. Christophe Pund, son maître d'oeuvre, conoisseur de grande qualité a remis sur pied la Montée de Cassel, directement issue des fifties.
Le tracé Chti dénué de tout chronométrage et de tout esprit de compétition sportive permettait aux participants de se régaler sur un parcours fermé à la circulation. Christophe Pund, en grand érudit, retenait des véhicules rares et moins rares, mais composait un parterre plutôt hétérogène de véhicules de caractère. Les propriétaires ont pu jouer aux pilotes et se croire luttant à la seconde pour la victoire d’une épreuve de montagne. S’affrontaient ainsi, pour du beurre, Alfa Romeo, barquettes Bugatti, Mercedes 300SL, prototypes Porsche et TRiumph Dolomite, avant de se côtoyer dans une anarchie organisée au sein d’une propriété dont l’herbe rase recevait idéalement séans et couvertures pour un pique-nique bon enfant. Car en effet, parmi ces joyaux automobiles on retrouvait amis et amateurs éclairés discutant en toute convivialité autours de frites, saucisses bières ambrées et gaufres. Autant de produits locaux, aussi folklorique que l’organisation du parking de ce pique-nique.
Tableau bien esthétique pour admirer ces véhicules aux belles plastiques. Encore une petite année de patience, nous vous ferons de cet évènement un récit plus intense.
Julien Libioul,
V12 GT
L'émotion automobile
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