Réduites à la portion congrue lors des dernières éditions du Rallye de Paris, voici que les Classic reprennent le devant de la scène.
Plus de 120 équipages ont répondu à l’appel de Stéphane Giraud et d’Hervé Charbonneaux, organisateurs de cet évènement, pour cette première édition du Rallye de Paris Classic.
Ce dernier, conscient de la difficulté de marier les anciennes aux modernes sur la piste, a choisi cette année de scinder le Rallye de Paris en deux, pour le plus grand bonheur des amateurs de Classic.
Dès le départ, au pied de la Tour Eiffel, on a pu admirer nombre de pur-sang emblématiques des années 50, 60 et 70.
En particulier, une paire de 300 SL, papillon et roadster, une AC Cobra, une remarquable et très remarquée Ferrari 365 GTB/4 Daytona noire aux hanches magnifiques, de très belles Porsche 911 dont une RS 2.7 et une RS 3.0, et une GT40.
Ces sportives se sont retrouvées sur l’anneau de Montlhéry, où elles se sont « affrontées » avec beaucoup de fair-play et de respect. L’anneau de vitesse était partiellement ouvert pour l’occasion, le circuit reprenant le tracé des anciennes éditions des Coupes de l’Age d’Or, avec une chicane en moins.
Notre italienne ayant déclaré forfait, nous avons participé à l’épreuve à bord d’une anglaise authentique, car elle nous a gratifiés de quelques soucis mécaniques, mais elle s'est tout de même vaillamment battue sur la piste.
Tout ce joyeux monde a pris la route de Reims le soir, ou un excellent dîner au champagne Pommery, suivi d’une visite des Crayères, qui a permis aux participants de reprendre des forces, avant de remettre cela sur le Circuit des Ecuyers le lendemain.
Relativement technique, cette piste a laissé à chacun le loisir de peaufiner sa technique de pilotage, surtout que son revêtement mouillé a permis à certains de se faire plaisir en dessinant de belles glissades, dont la 300 SL rouge et la Shelby grise. Cette matinée fut suivie d’un sympathique déjeuner chez Pannier.
Il ne restait plus qu’à rejoindre Paris, sonnés par le bruit, le soleil, la pluie, le circuit, mais le sourire aux lèvres…
Charles Paxson
V12 GT
L’émotion automobile
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