Après une première hésitante sous certains aspects, Peter Auto démontre tout son talent et fait de la seconde édition de Spa Classic un évènement hors du commun.
Plus de plateaux, plus de voitures, plus de public, plus d’exposants, un village mieux fourni, des compétitions plus passionnantes et une météo encore plus clémente. Voilà le résumé de ce formidable Spa Classic 2012. Vous l’aurez compris, Peter Auto s’est attelé à sa préparation avec le superlatif en guise de ligne de conduite.
Le Colysée ardennais de l’automobile a offert aux vieilles actrices du sport auto une bain de soleil doublé d’un bain de foule. Contrairement à la première édition, Spa Classic 2012 a bénéficié de l’intérêt d’un vaste public, d’amateurs forcenés, autant que de familles encanaillées par la curiosité de leurs bambins.
Ces derniers, comme les autres d’ailleurs ont apprécié la variété des plateaux. Des voitures en nombre qui se suivent et se succèdent, sans temps mort, à la poursuite du temps passé. Aux plateaux Classic Endurance Racing 1 & 2, Trofeo Nastro Rosso et Sixties' Endurance, s’ajoutaient les monstrueuses Groupe C et les assourdissantes F2 et F1.
Tous ces engins fournissaient aux spectateurs, sinon l’agréable spectacle de leurs courbes, le drame qu’ils provoquent dans les entrailles du badaud. Vibrations, hurlements, odeurs, coups de freins. En bref, le tonnerre de la mécanique !
L’une des courses les plus attendues de l’épreuve, les deux heures des Sixties’ Endurance nous rappelaient le défunt Carroll Shelby. En effet, les quatre premières positions étaient trustées par les AC Cobra de Van der Lof/Van der Lof, Guenat/Mahe, Cazalieres et Merlin.
En Classic Endurance Racing, ce sont les Chevron et Lola qui bataillaient ferme, à l’avantage de la Chevron de Watson/O’Connell, loin devant les BMW M1, Porsche 911 Turbo et autres 935.
Les deux manches Trofeo Nastro Rosso étaient enlevées par une paire de Ferrari 250 GT : la SWB de Vincent Gaye et la Drago de Hugenholtz/Hart.
Le groupe des F2 voyait la domination impériale de Philip Harper, victorieux des deux manches, au volant d’une Ralt de 1977.
En F1, le podium acceuillait, dans l’ordre Joquin Floch et les Belges Philippe Martin et Christophe d’Ansembourg.
Enfin, le Groupe C gratifiait le public de la rivalité entre la Mercedes C9 de Gareth Evans et la Porsche de Christophe D’ANsembourg et Hervé Regout. La Mercedes s’imposait au final avec moins de 2 secondes d’avance.
Espérons que la troisième édition suive les mêmes préceptes. Ce meeting deviendrait alors l’un des immanquables de la saison de compétition Classics.
Julien Libioul
Photos : Jacques Letihon, Julien Libioul
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