Essai Audi R8 GT Spyder
Une bonne raison
«Y’a plus de saison !» Raison de plus pour se faire plaisir au volant d’un nouveau roadster exclusif en plein mois de Janvier !
Les 333 exemplaires de l’Audi R8 GT, sortie fin 2010, se sont vendus si facilement - malgré un tarif proche des 200.000 euros ! - qu’il eut été sot de la part d’Audi de nous priver d’une version découvrable de la belle.
Egalement limitée à 333 unités, la R8 GT Spyder reprend, en gros, la technique et le look du coupé. Pièces de carrosserie «gris titane», bouclier avant doté d’un splitter et d’ailettes latérales (qu’Audi appelle curieusement des «flics» !), sorties d’échappements rondes, diffuseur agrandi…
Les modifications esthétiques ne manquent pas, donnant un côté plus agressif et quelque peu mystérieux à la R8 Spyder. Un peu dans le genre avion furtif, surtout lorsqu’elle est peinte en mat !
Le roadster GT a bien sûr aussi droit aux mêmes évolutions techniques que le coupé. Moteur poussé - comme chez Lamborghini - de 525 à 560 chevaux et de 530 à 540 Nm, poids revu à la baisse…
La recette est la même mais le résultat pas tout à fait identique puisque malgré une diminution de 85 kilos par rapport au Spyder V10 classique, la version GT pèse encore 1640 kilos, soit 115 kilos de plus que la R8 GT Coupé. Les performances sont donc (très) légèrement en retrait : 0 à 100 en 3,8 secondes au lieu de 3,6 et 317 km/h en vitesse de pointe au lieu de 320.
Allez, c’est bon pour une fois !
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