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Essai BMW M5

Grande leçon!

Equipée d’un V8 de 560 chevaux, la dernière-née de la gamme BMW est la toute première M5 à disposer d’une mécanique turbocompressée. Mais faut-il s’en réjouir ou pleurer la disparition du V10 atmosphérique !?

BMW M5 F10 bleu face arrière travelling penché BMW M5 F10 bleu filé BMW M5 F10 bleu 3/4 avant droit penché BMW M5 F10 bleu filé 2 BMW M5 F10 bleu 3/4 arrière gauche travelling penché BMW M5 F10 bleu face avant travelling penché BMW M5 F10 bleu 3/4 arrière droit travelling penché BMW M5 F10 bleu phare avant BMW M5 F10 bleu feux arrière BMW M5 F10 bleu logo M5 coffre BMW M5 F10 bleu jante debout BMW M5 F10 bleu répétiteur aile avant BMW M5 F10 bleu bouton Start & Stop debout BMW M5 F10 bleu compteurs BMW M5 F10 bleu commandes panneau de porte BMW M5 F10 bleu pédalier BMW M5 F10 bleu pas de porte BMW M5 F10 bleu volant BMW M5 F10 bleu accoudoir arrière BMW M5 F10 bleu coffre Photo V12 GT
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Cette cinquième génération de M5 est quasiment deux fois plus puissante que la première, apparue en 1985 : 560 chevaux contre 286 à l’époque !

Certes, dans le même temps le poids est aussi passé de 1.430 à 1.945 mais cela n’empêche pas la nouvelle venue de se montrer bien plus performante que son aïeule : elle accélère par exemple de 0 à 100 km/h en 4,4 secondes contre 6,5 secondes pour le modèle affichant aujourd’hui plus d’un quart de siècle.

La vitesse de pointe, par contre, est quasiment identique : 250 km/h contre 245, en raison de la bride électronique apparue dans les années 90, suite à un gentlemen agreement entre BMW, Mercedes et Audi.

Mais que ceux qui se rendent souvent en Allemagne se rassurent : cet accord tacite entre les trois constructeurs allemands est en train de voler en éclats, notamment suite à l’arrivée de Porsche sur le marché des berlines sportives. Il existe donc un pack «M Drive» permettant de remonter la v-max de la nouvelle M5 jusqu'à 305 km/h. Voilà qui est quand même plus sérieux !

Par rapport à la 4e génération aussi, les performances de la M5 progressent sensiblement. Elle abandonne pourtant le gros V10 apparu en 2004, pour adopter une évolution du moteur des X5 et X6 M. Affichant 560 chevaux, soit 5 de plus que dans les deux SUV hauts de gamme de la marque, ce 4.4 V8 à turbo «Twin Scroll» offre donc un surplus de puissance de 53 chevaux par rapport au V10.

Mais surtout, il développe 680 Nm au lieu de 520. Et il fait bien sûr tout cela à des régimes nettement plus raisonnable : alors que le V10 atmosphérique allait chercher sa puissance maxi à 7.750 tr/min, le V8 Turbo ne doit pas monter au-dessus de 6.000 tours pour délivrer ses 560 chevaux. Curiosité : cette valeur reste constante de 6.000 à 7.000 tr/min. Une courbe qui s’aplatit vers le haut, donc,  comme celle du couple. Les 680 Nm sont en effet délivrés de manière constante de 1.500 à 5.750 tours. Impressionnant, surtout lorsqu’on se souvient que le V10 nous obligeait à monter à 6.100 tr/min pour disposer de ses 520 Nm !

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