Essai Bentley Continental GT V8
Aucun regret
Le W12 c’est bien mais face aux règles environnementales de plus en plus sévères, Bentley ne peut plus s’en contenter. D’où l’arrivée d’un V8 Audi sous le capot de la Continental. Crime de lèse-majesté !?
Wolfgang Dürheimer, grand patron de Bentley depuis un peu plus d’un an, n’est pas adepte de la langue de bois. Lui qui fut l‘ingénieur en chef du département technique de Porsche pendant une dizaine d’années, ne prend même pas la peine de cacher que le poids des Continental actuelles lui pose problème.
Son but ? Les faire passer sous la barre des deux tonnes. Pour pousser son équipe dans cette direction tout en faisant revivre le passé sportif de la marque, il envisage d’ailleurs d’engager sa marque en GT. Une Continental GT au Mans, voilà qui ne serait pas pour nous déplaire !
L’arrivée d’un moteur V8 sous le capot du coupé (et du cabriolet) de la firme britannique peut donc être considérée comme un premier signe de ce changement voulu par le nouveau patron. Le but, pourtant, n’est pas tant de proposer un modèle plus sportif qu’une version «basse consommation» de la Continental.
Avec une diminution de 40%, le résultat dépasse toutes les espérances ! Evidemment, on partait de loin mais flirter avec la barre des 10l/100km de moyenne normalisée n’est pas un mince exploit avec une voiture de 2,3 tonnes équipée d’un moteur de 507 chevaux ! Il y a du Porsche dans cette Bentley…
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