Essai Ferrari California HELE
C’est l’avenir !
Fini de faire rugir ses 8 cylindres au feu rouge : la dernière mouture de la «petite» Ferrari adopte un Stop&Start, ainsi que d’autres innovations destinées à faire baisser ses émissions de CO2 !
Il va falloir s’y faire. Et passer pour des maladroits aux yeux de ceux qui ne lisent pas les bons sites internet. Vous, vous saurez : quand vous entendrez «caler» une California qui s’arrête au feu rouge, ne vous moquez pas de son conducteur, c’est tout simplement son système Stop&Start qui coupe le moteur à l’arrêt.
N’empêche, ça fait bizarre ! Encore plus que dans une voiture classique. Ca a même un petit côté frustrant. Quand un moteur diesel s’arrête, on le ressent comme un moment de plénitude. Enfin un peu de calme ! Quand c’est un V8 Ferrari, ça crée un vide.
Tout d’un coup, vous vous rendez-compte que vous êtes dans un environnement hostile, entouré d’engins bruyants conduits par des gens qui vous regardent comme une bête curieuse, dans votre Ferrari réduite au silence. Vous ne traversez plus la ville de la même manière : plus question de compter sur le ronronnement des 8 cylindres pour vous isoler dans votre bulle ! C’est le prix à payer pour réduire les émissions de CO2. De 23% en cycle urbain. D’une dizaine de pourcents en moyenne normalisée.
Ce n’est pas rien ! Mais ce n’est pas uniquement dû au Stop&Start. Cet empêcheur de polluer en rond n’est que la partie immergée de l’iceberg. Le HELE, acronyme de «High Emotion Low Emissions» («Grandes Emotions, Basses Emissions»), c’est en effet bien plus que cela…
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