Essai Gillet Vertigo .5 Spirit
Surréaliste !
L’unique constructeur automobile belge s’était fait discret ces dernières années. Il revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec une voiture de course homologuée pour la route !
Parmi les artisans de l’automobile, Tony Gillet est assurément un des plus discrets puisqu’en 20 ans, il n’a construit que 30 Vertigo, cette GT à monocoque en carbone lancée au début des années 90.
Il faut dire qu’au cours de la dernière décennie, le Belge s’est surtout concentré sur la compétition, décrochant d’ailleurs quelques belles victoires en GT international avec un dérivé course de son bébé.
Mais depuis, Tony s’est remis à cogiter sur ses modèles de route. «La situation était devenue surréaliste», explique-t-il.
«Mon châssis pèse 60 kilos, ce qui m’a permis de battre quelques records grâce à sa légèreté, voici près de 20 ans. Mais sur les dernières voitures que j’ai vendues, j’ajoutais 60 kilos d’isolants pour réduire le bruit dans l’habitacle. Il faut dire que le gros problème d’une coque en carbone, c’est qu’elle joue caisse de résonnance. Mais je pars du principe que comme une Vertigo n’est pas faite pour aller faire ses emplettes mais plutôt pour participer à des «track-days», ce problème n’est pas rédhibitoire. Pour cette .5 Spirit, je fournirai donc des bouchons d’oreilles spécifiques, qui suppriment certaines fréquences de bruits tout en permettant aux occupants de la voiture de discuter entre eux.»
Des accessoires pesant quelques grammes permettant d’économiser des dizaines de kilos d’insonorisant, il fallait être Belge pour y penser !
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