Essai McLaren MP4-12C
La saison est ouverte
A force de chasser la «Scuderia» sur tous les circuits de la planète, McLaren a décidé de se battre avec Ferrari sur route également. Avec autant de réussite qu’en F1 !?
Sa légitimé de constructeur, McLaren la tire clairement de ses victoires en compétition.
Tout le discours marketing de la MP4-12C est donc basé là-dessus et pour une fois, ça tient la route !
C’est en effet McLaren qui a créé la première monocoque en carbone au tout début des années 80, une technique qui allait très vite s’imposer comme l’arme absolue en F1.
Cette caractéristique allait ensuite marquer l’histoire des McLaren de route : la «F1» produite à 107 exemplaires entre 1992 et 1998, puis la McLaren-Mercedes SLR des années 2000 (2.114 unités entre 2003 et 2009).
Il est donc logique que la nouvelle McLaren, même si elle est destinée à une production en «grande série» (2.000 exemplaire par an), reprenne à son compte cette technologie de pointe, certes coûteuse mais apportant de vrais avantages en termes de poids et de rigidité. L’aluminium de la Ferrari 458 Italia n’a qu’à bien se tenir !
Les exemples d’autres éléments de la MP4-12C directement inspirés de la compétition ne manquent pas : suspension active, «brake steer» (une sorte d’ESP permettant de rendre la conduite sur circuit encore plus efficace en freinant la roue arrière intérieure en sortie de virage), aileron mobile servant d’aérofrein…
Autant d’astuces désormais bannies par les règlements F1 mais qui furent développées, testées et parfois utilisées en course par McLaren, avant leur interdiction par la FIA.
McLaren cite encore le contrôle de traction, le «launch control», la boîte séquentielle, le turbo… Mais tout cela est bien sûr désormais beaucoup plus classique.
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