Essai Mercedes SL500
L’art du compromis
Archétype de la GT classique, la SL nouvelle nous revient plus puissante et plus légère, tout en conservant le moelleux d’une limousine. Le meilleur de deux mondes.
Sport Leicht (Sport et Légèreté), telle est la signification de l’acronyme SL, depuis le lancement du premier modèle, en 1954.
Une dénomination qui a quelque peu perdu son essence à travers le temps, les SL s’étant un brin empâtées sous le poids des ans.
La dernière née fait un régime minceur : elle s’offre une cure intense de métaux légers.
Ce coupé-cabriolet à toit rigide escamotable est en effet désormais moulé presque entièrement en aluminium, de la coque aux ouvrants. La nouvelle SL 500 pèse ainsi 125 kg de moins que l’ancienne (soit 1.785 kg au total).
Seuls les montants du pare-brise font encore appel à l’acier classique, pour mieux résister aux chocs. Sous le capot étoilé de ce long coupé-cabrio (4,62 m), outre les furieuses versions AMG (SL 63 et 65 AMG), on trouve un gentil petit 3.5 V6 atmosphérique (SL 350) et un 4.6 V8 biturbo (SL 500).
C’est ce dernier moteur auquel nous avons goûté.
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