Essai Mercedes SLS Roadster
Le papillon s’envole !
La SLS Roadster perd les portes papillon du coupé mais gagne encore en élégance, tout en introduisant une innovation technologique intéressante.
Un ami, propriétaire d’une Lamborghini Murciélago (voiture dont les portes s’ouvrent vers le haut, pour les distraits), n’en démord pas : pour lui, acheter une SLS sans portes papillon, c’est comme rouler en Porsche diesel. Inconcevable ! Je n’étais pas loin de partager son avis… avant d’essayer ce roadster.
Car s’il est vrai qu’il est dommage de devoir se passer de ce mécanisme pour le moins spectaculaire, la SLS n’en reste pas moins une excellente voiture.
En fait, lorsque vous roulez avec le toit fermé, la différence avec le coupé est presqu’imperceptible.
La raison en est simple : dès le début de son développement, la supercar de Mercedes a été pensée pour être dérivée en version cabrio. Cette dernière se montre donc particulièrement rigide, tandis qu’en perdant le lourd mécanisme des portes papillon, elle compense une partie du poids des renforts de caisse disséminés ça et là.
Résultat : seulement 40 kilos de plus sur la balance (pour un total de 1.660) et un centre de gravité abaissé. Nous verrons un peu plus loin que cela donne d’excellents résultats, même sur circuit !
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