Essai Pagani Huayra
Changement de philosophie
Nous avons eu le privilège de conduire la nouvelle création d’Horacio Pagani. Son nom ? Huayra. Son ambition ? Être la supercar la plus aboutie et la plus jouissive de la planète. Un défi de taille, d’autant plus que la Huayra est un projet bien différent de la désormais culte Zonda.
Mars 2011, Pagani présente au salon de Genève son avenir : Huayra. Le style divise, et beaucoup reprochent un dessin trop consensuel, trop sage.
Effectivement, la Huayra n’a rien à voir avec le dessin osé des Zonda d’alors : version Cinque et R. Deux modèles d’agressivité à faire pâlir les bolides du Groupe C, dont elles s’inspirent.
Pagani met immédiatement les choses au clair : Huayra n’est pas la remplaçante de la Zonda, elle est une aventure parallèle. Pour preuve : le développement de l’auto a débuté en 2003, avant même la commercialisation de la Zonda F.
Il aura donc fallu plus de sept ans à l’artiste, pour mettre au point son oeuvre dans un souci de perfection rarement atteint. L’obsession a parfois du bon. Si elle peut paraître sage en photo, la lumière du soleil fait ressortir une sophistication qui force le respect. Chaque trait de cette nouvelle Pagani sert l’aérodynamique.
Son concepteur l’a voulu aussi affûtée que le vent. Huayra n’en oublie pas pour autant d’être agréable à l’œil, notamment quand elle déploie ses portes papillons. Prête à prendre vie, elle ressemble alors à l’un des robots de la saga Transformers.
Avec ses dimensions inhabituelles : plus de deux mètres de large pour un mètre seize de haut, Huayra possède une prestance remarquable, un caractère fort et au final, ne souffre pas de la comparaison, lorsqu’elle côtoie son aînée.
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