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Essai Porsche Boxster Spyder

Le sport, sans chichis

Le Boxster Spyder joue la carte du sport à l’état pur. Il chasse le moindre kilo et se contente de l’essentiel : un moteur de caractère et un châssis aiguisé. L’engin se profile comme le digne héritier de la 356 Speedster, qui nous a d’ailleurs accompagnés durant cet essai…

Porsche Boxster Spyder blanc 3/4 avant droit filé Porsche Boxster Spyder blanc filé 2 Porsche Boxster Spyder blanc 3/4 arrière droit penché Porsche Boxster Spyder blanc face avant Porsche Boxster Spyder blanc face arrière Porsche Boxster Spyder blanc profil Porsche Boxster Spyder blanc profil capot moteur ouvert Porsche Boxster Spyder blanc tableau de bord 2 Porsche Boxster Spyder blanc intérieur Porsche Boxster Spyder blanc poignée de porte Porsche Boxster Spyder blanc attache toile Porsche Boxster Spyder blanc pas de porte Porsche Boxster Spyder blanc phare avant Porsche Boxster Spyder blanc jante
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Commençons par poser les ingrédients de la recette. Prenez un Boxster S, échangez la capote articulée contre une simple toile sans mécanisme, remplacez les sièges par des baquets monocoques, gonflez un brin le moteur (+10 ch), abaissez la caisse de 2 cm, raffermissez fortement les amortisseurs, collez un aileron arrière fixe posé sur un nouveau capot entièrement façonné en alu, et vous obtenez cette version Spyder, taillée pour le sport à l’état pur, sans chichis ! Une barquette à peine couverte, affichant 1.285 kg à la pesée, contre environ 1.400 kg pour le modèle originel. Quant au capot arrière bombé, il évoque le style de la diabolique Carrera GT. Voilà qui promet du plaisir…

Une fois la porte ouverte, on pointe immédiatement les magnifiques sièges baquets à coque en carbone, et revêtus d’alcantara sur notre modèle d’essai. Il faut enjamber les imposants soutiens situés au niveau des cuisses avant de plonger au creux du siège, où l’on fait corps avec la bête. Ces éléments offrent un incroyable maintien et, si l’assise est ferme, elle n’est cependant pas inconfortable (du moins lors des premiers kilomètres…). Parmi les autres spécificités, on note les petites languettes en tissu qui remplacent les poignées de portes conventionnelles. C’est dire si Porsche a été loin dans la chasse aux kilos…

 Pour le reste, l’habitacle est identique à celui du Boxster classique : l’ambiance est chic, la finition est parfaite, la position de conduite est idéale (malgré un siège qui n’est pas réglable en hauteur ni en inclinaison) et l’habitabilité est très bonne, tant au niveau des coudes que de la tête. Car, contrairement à celui des Porsche 911 ou 356 Speedster, le pare-brise du Boxster Spyder n’a pas été raboté.

La vidéo de notre virée en Boxster Spyder et 356 Speedster est disponible dans notre galerie "Essais".



Vos commentaires

Boxster Spyder
- Tom - 10/09/2010
De quoi prolonger l'été tout l'hiver. Il suffit de jeter la capote et de rouler sans, à la Morgan! Comme ca, on ne s'embête plus à la remonter.