Essai Rolls-Royce Wraith
Une Rolls à conduire !
Rolls-Royce a décidé d’attaquer Bentley sur son terrain de prédilection, celui des coupés. Avec une voiture qui devrait faire date dans l’histoire de la marque…
C’est sur les routes autrichiennes de l’«Alpine Trial» remportée voici tout juste cent ans par une Rolls-Royce Silver Ghost que la prestigieuse firme britannique nous a fait découvrir sa nouvelle Wraith. Du fantôme (traduction de Ghost) au spectre (traduction de Wraith), les conditions de circulation ne sont évidemment plus les mêmes mais le choix de ce tracé particulièrement sinueux prouve que cette nouveauté n’est pas une Rolls comme les autres. Une belle manière de démontrer que cette Wraith ne demande qu’à être conduite par son propriétaire et non par un chauffeur ! Mine de rien, l’événement est de taille car le constructeur anglais n’avait plus sorti de coupé dynamique (n’allons pas jusqu’à parler de sportif, ce serait vulgaire !) depuis la Silver Dawn 1951.
Les pièces maîtresses de l’habitacle, ce sont ces deux panneaux de bois précieux recouvrant l’intérieur des portes. Tout simplement les plus grands morceaux de bois de la production automobile mondiale ! Du plus bel effet mais… c’est une option. Si vous voyez un jour une Wraith dépourvue de ces ornements, dites-vous donc que son propriétaire est radin… ou allergique au bois car il serait vraiment dommage de se passer de ces éléments donnant tout son cachet au cockpit. Pour le reste, la présentation est conforme à ce qu’on peut attendre d’une Rolls-Royce : chic et bien fini, même si on se rend compte qu’on n’est pas au niveau – hallucinant il est vrai – d’une Phantom. Il est en effet temps de le signaler : la Wraith est une sorte d’évolution coupé de la «petite» Ghost, pas une émanation plus sportive de la grosse Phantom.
Par contre, même si elle ne compte que deux portes, elle propose quatre vraies places. Garde au toit et espace aux genoux sont suffisants à l’arrière, même pour mon mètre quatre-vingt-dix.
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