Les fabuleuses GT1, qui ont fait les beaux jours de la catégorie Grand Tourisme dans les années 2000, n’ont plus droit de cité dans les compétitions internationales. Mais rien n’empêche de se souvenir des incroyables sensations qu’elles offraient à leurs pilotes…
Je vais vous faire une confidence : même si je me suis déjà assis au volant, je n’ai jamais effectué le moindre mètre avec une Saleen de route. Même si on m’avait donné la clé, j’aurais d’ailleurs eu bien du mal à la conduire car avec mon mètre quatre-vingt-dix, je ne pouvais plus bouger le petit orteil une fois installé !
Curieusement, le problème était beaucoup moins sensible dans la version de course, dont le réservoir avait été redessiné et se révélait moins envahissant. Pourtant, la Saleen S7-R GT1 était directement dérivée de la version routière.
Et quand je dis directement, c’est à dessein car si cette dernière fut présentée le 6 juin 2000, son dérivé de compétition n’a débuté que deux gros mois plus tard, le 19 août 2000, à Laguna Seca, dans le cadre du championnat American Le Mans Series.
Pour rappel, Steve Saleen, le fondateur de la marque basée à Irvine, en Californie, s’était jusque-là signalé par ses transformations de Mustang. C’est donc fort logiquement qu’il s’est tourné vers Ford pour motoriser sa supercar, avec un 7 litres V8 de 550 chevaux.
De quoi propulser la bête de 0 à 100 en 4 secondes et pointer à 320 km/h. Des performances qui restent évidemment extraordinaires aujourd’hui mais qui l’étaient encore bien plus voici douze ans !
Pourtant, le fantasque américain allait faire encore plus fort en 2005, en greffant un double turbo sur le V8. Résultat : 750 chevaux, voire même 1014 chevaux sur la version «Twin-Turbo Option», qui atteignait les 418 km/h !
Point de turbo toutefois sur la S7-R de course, qui n’avait, il est vrai pas besoin de cela pour tenir la dragée haute aux Corvette, Aston Martin DBR9 et autres Maserati MC12 !
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