Sébastien Ogier a remporté son troisième rallye du Portugal avec une certaine aisance. Le pilote Volkswagen a dominé Mikko Hirvonen sur Citroën et son co-équipier Jari-Matti Latvala qui complètent le podium.
Le Français semble comme chez lui au Portugal car, après ses victoires de 2010 et 2011 avec Citroën, c'est déjà un troisième succès que signe Sébastien Ogier sur les pistes de la péninsule ibérique. C'est également le troisième d'affilé cette saison.
Ogier a mené de main de maître sa Volkswagen Polo vers la victoire et ce malgré une petite grippe. Pointant en tête dès la première journée, il a seulement été menacé par Mads Ostberg qui est sorti de la route alors qu'il venait de prendre provisoirement la tête de la course.
Après Ostberg, c'est Dani Sordo qui a repris le rôle de poursuivant d'Ogier. Mais seulement pour quelques spéciales car, samedi matin, alors qu'il n'avait que quatre secondes de retard, il a heurté violemment une pierre. Dans la même spéciale, le Belge Thierry Neuville a également heurté une pierre et a brisé sa suspension alors qu'il occupait la cinquième place.
Dani Sordo dehors et Sébastien Loeb absent car il ne participe qu'à quatre rallyes cette années, l'équipe Citroën ne pouvait dès lors plus compter que sur Hirvonen. Et c'est en effet le Finlandais qui a décroché la deuxième place finale juste devant Jari-Matti Latvala. Ces deux poursuivants concluent le rallye à, respectivement, une et quatre minutes d'Ogier.
La saison est encore longue car il reste encore neuf rallyes à courir mais à ce rythme-ci, on voit mal comment le titre pourrait échapper à Sébastien Ogier qui détient déjà plus de 50 points d'avance au championnat.
L'intéressé préfère tempérer : "On n'est clairement pas au-dessus du lot, mais on arrive à enchaîner les choses mieux que nos adversaires. Cela nous réussit bien, on se sent super bien dans la voiture, donc on va essayer de rester sur cette série. Même si on a un début de saison idéal et qu'on a maintenant une avance très confortable, il ne faut pas s'enflammer parce qu'il manque encore neuf courses."
Nicolas Joannès
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