Suivre une étape du Tour Auto 2012 au volant d’une Ferrari FF nous a permis de constater que Ferrari a visé juste avec ce modèle atypique…
La scène, étonnante, se déroule mercredi midi au circuit de Bresse, entre Beaune et Aix-les-Bains : alors que nous sommes entourés de quelques-unes des plus belles voitures de l’histoire, il y a plus de monde autour de notre FF que devant n’importe quel autre bolide participant au Tour Auto !
Les questions fusent et les commentaires sont unanimes : cette voiture est une vraie réussite esthétique. Et comme nous quelques heures plus tôt, les spectateurs sont étonnés de voir l’espace disponible : même avec mon mètre quatre-vingt-dix, je pourrais encore m’asseoir confortablement derrière un conducteur de la même taille !
La FF est donc une vraie quatre places : une première chez Ferrari ! Et la surprise est aussi grande en ouvrant le coffre présentant un volume de 450 litres, soit plus que celui d’une BMW M3 !
Les dossiers des sièges arrière peuvent même être rabattus, pour porter la capacité de chargement à 800 dm³. Même si elle ne compte que deux portes, la FF est donc la première Ferrari «familiale», permettant de partir en voyage à quatre sans faire trop de concessions.
L’autre originalité concerne la transmission, à quatre roues motrices, autre première pour la marque italienne. Décidément, cette FF (signifiant fort à propos «Ferrari Four») n’est pas une Ferrari comme les autres…
Jamais, au cours de cette journée sur le Tour Auto, nous n’entendrons le moindre commentaire négatif sur la FF.
Preuve que malgré ses dimensions généreuses (près de 5 mètres de long), la dernière création de Maranello est considérée comme une vraie Ferrari, que ce soit par les puristes - nombreux autour du circuit de Bresse - ou par les spectateurs profitant du passage du rallye pour sortir de chez eux.
Il faut dire qu’elle en jette tout en étant d’une parfaite élégance, y compris dans cette livrée blanc nacré. Et puis, le son du V12 reste magique. Après le déjeuner, quelques propriétaires de Ferrari, eux aussi invités à essayer la FF sur le Tour, ont improvisé un petit concert à coups d’accélérateurs. Puéril ? Peut-être. Magique ? Sûrement !
Pourtant, dans l’habitacle, le moteur se montre plutôt discret, du moins tant qu’on évolue à des régimes raisonnables. Dans les hautes rotations, on retrouve toute la hargne du 12 cylindres italien. Un bloc qui a beaucoup évolué par rapport à celui de la 612 (que la FF remplace), avec notamment l’injection directe et… le Stop&Start.
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