Isolés des grands groupes automobiles mondiaux, pas facile pour Lotus et Aston Martin de lever les fonds nécessaires au lancement de nouveaux produits. Dès lors, les deux constructeurs britanniques pourraient unir leurs forces afin de réduire leurs coûts si l’on en croit certains médias britannique.
Si les marques de luxe semblent épargnées par la morosité qui touche le marché automobile, tout n’est pas rose pour autant chez tous les constructeurs.
N’appartenant à aucun grand groupe automobile, la position d’Aston Martin et de Lotus se trouve un peu plus délicate.
La première, appartenant à un consortium dirigé par l’ex-copilote de rallye David Richards, se voit confrontée à une gamme vieillissante (hormis la nouvelle Vanquish, toujours dérivée de la DB9, elle-même à nouveau restylée) et les moyens semblent manquer pour mener à bien les nouveaux projets.
La seconde est confrontée à des dettes abyssales (on parle de 2 millions par mois !) creusées par les velléités expansionnistes délirantes de Dany Bahar, éjecté en juin dernier. Du coup, les projets sont mis au placard (et risquent fort d’y rester), à l’exception toutefois de l’Esprit, qui devrait arriver…d’ici deux ans. Pour le reste, c’est le calme plat.
Les deux marques pourraient donc s’associer, sans toutefois se cannibaliser entre elles. Leurs clientèles sont tout à fait différentes : l’une est fermement établie dans le domaine des GT cossues, l’autre a fait de la légèreté sa marque de fabrique.
Un accord entre les deux serait donc de bon ton sans voir l’une ou l’autre marque «avaler» sa partenaire. Car bien qu’il n’y ait pratiquement aucune possibilité de développement d’un modèle en commun, il serait question de développement technique, d’achats de composants et d’assemblages partagés afin de réduire les coûts de part et d’autre.
Affaire à suivre…
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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