L’état-major de la marque participe actuellement à des discussions animées sur les futures motorisations de la marque.
L’option diesel a même été envisagée par la firme, mais les commerciaux ont sagement fait remarquer que la majorité des pays où Bentley est solidement implanté n’en voudraient pas, à n’importe quel prix.
La solution du « downsizing » est déjà là, sous la forme de la Continental GT V8, fort réussie au demeurant.
Son moteur a la possibilité de fonctionner sur quatre cylindres seulement lorsque les conditions de roulage y sont favorables, avec à la clé une baisse importante des émissions de CO2.
Difficile de descendre en dessous, même si, contrairement à ce que peut imaginer le grand public, la marque a bien produit des modèles 6 et même 4 cylindres (la 3 Litres), dans les années 20 !
Reste donc la voie des hybrides, qui présente nombre d’avantages aux yeux des ingénieurs de Crewe : l’agrément de conduite n’est pas affecté, voire même bonifié par un apport de couple, et le poids supplémentaire ne pose pas de gros problèmes sur une GT de cette masse. De plus, les liens entre Porsche et Bentley se sont fortement resserrés en 2011, et Stuttgart dispose déjà d’une expérience probante dans ce domaine, avec les Panamera et Cayenne.
Côté marketing, il y a même un bonus en terme d’image, la solution hybride étant considérée comme techniquement sophistiquée et coûteuse, donc exclusive.
Ce choix vient d’être confirmé à demi-mots par Rolf Frech à un de nos confrères britanniques, précisant même que l’option « plug-in » serait retenue.
A suivre.
Charles Paxson
V12 GT
L’émotion automobile
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