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Bien qu’elle ne s’appelle plus Continental, la Bentley Flying Spur conserve des liens étroits avec sa génitrice. Rien d’étonnant donc à ce qu’elle reçoive à son tour la motorisation V8 qui officie depuis une année sur les coupé et cabriolets.

Le bloc, d’origine Audi, affiche 507 chevaux et 660Nm de couple. Couplé à la boîte automatique à 8 rapports, il permet à l’auto d’accrocher les 100km/h en 5,2 secondes. Un exploit, compte tenu des 2.400 affichés par la berline. La vitesse de pointe s’établit pour sa part à 295km/h. Grâce au système «Cylinder on Demand» qui permet de désactiver la moitié des cylindres lorsqu’ils ne sont pas sollicités, la consommation chute à 10,9l/100km.

La Flying Spur V8 se distingue de sa consoeur à moteur W12 par ses embouts d’échappements en forme de 8, par ses écussons rouges et par ses grilles de calandre et de bouclier avant de couleur noire. Les jantes de 19 pouces en alliage léger sont également spécifiques.

De son côté, la Continental GT Speed peaufine son apparence et ses performances, aussi bien en coupé qu’en cabriolet. Les valeurs de son bloc W12 sont revues à la hausse pour désormais proposer 635 chevaux (+10) et 820Nm. Pas de quoi changer fondamentalement les prestations des autos, bien que les vitesses de pointe évoluent légèrement pour se fixer à 331 ou 327km/h suivant la carrosserie retenue.

Cette prise de muscle s’accompagne de légères retouches esthétiques qui se remarquent au niveau des écopes du bouclier avant, des jupes latérales, redessinées, et du diffuseur arrière désormais teinté dans la masse. De nouvelles teintes sont également au programme, de même que des inserts inédits pour l’habitacle.

Présentées à Genève, les Bentley Continental GT et GTC Speed, et Flying Spur V8 seront commercialisées au début du printemps.

Nicolas Morlet

V12-GT

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