Pour cette édition 2012 du Mondial de l’Auto, Lamborghini ne nous avait pas réservé de grosse surprise comme lors des derniers Salons d’envergure. Le constructeur n’était pourtant pas venu les malles vides depuis Sant’Agata Bolognese, offrant un léger facelift à sa Gallardo, une mise à jour mécanique d’envergure à son Aventador.
Comme pressenti par le teaser révélé la veille de l’ouverture des portes du Salon, la petite Lamborghini a donc droit à un facelift en guise de millésime 2013.
De quoi lui permettre de tenir sereinement jusqu’à la retraite, prévue pour 2015.
Visuellement, cette mise à jour se remarque par les nouvelles optiques avant, intégrant une signature lumineuse à LED et l’adoption d’un nouveau bouclier. Un bouclier dessiné dans l’esprit de sa grande sœur, l’Aventador, avec des angles plus marqués et une agressivité exacerbée.
Une inspiration que l’on retrouve également dans le nouveau dessin de la partie arrière et les nouvelles jantes proposées.
La Gallardo en profite également pour ajouter une nouvelle version à sa gamme : l’Edizione Technica. Déclinée à partir de la Superleggera, elle est proposée en plusieurs associations de couleurs et se distingue par son aileron arrière fixe de taille plus imposante et ses freins en carbone céramique.
Point de modifications technique en revanche pour les différentes versions qui conservent toutes le bloc V10 5.2l de 550, 560 ou 570 chevaux selon les versions.
Pour l’Aventador, c’est le programme inverse : point de changement esthétique, mais bien une grosse mise à jour technique. En effet, si la puissance du V12 n’évolue pas (avec 700 chevaux, il y a de quoi voir venir), sa consommation est, elle, revue largement à la baisse : -7%, soit désormais 16l/100km de moyenne normalisée, et même, jusqu’à -20% à vitesse constante de 130km/h (pas très souvent donc…).
Une prouesse rendue possible grâce à l’adoption d’un dispositif Stop&Start qui risque bien d’en étonner plus d’un au feu rouge, mais surtout, grâce au système de désactivation des cylindres (CDS soit, cylinder deactivation system). Ce dernier permet,en cas de faible sollicitation et à moins de 135km/h, de désactiver la moitié des cylindres et de changer donc le V12 en un simple straitgh six. Mais que l’on se rassure, une petite pression sur l’accélérateur, et tous travaillent de nouveau.
Autant de solutions qui ne devraient pas gâcher les sensations de conduite si l’on en croit Lamborghini, qui en a également profité pour doter son Aventador de nouveau ressorts d’amortisseurs et d’un pack carbone optionnel intégrant divers éléments réalisés dans le précieux matériau.
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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