Après le roadster, voilà que Jaguar décline sa F-Type en coupé. Le résultat est aussi aguicheur qu’avec la capote en toile, et l’auto rappelle sans vergogne la très emblématique Type E! Une auto qui offre finalement plus qu’un simple toit en dur, surtout dans sa finition R.
Cette F-Type sait donc comment faire tourner les têtes. On ne pourra que regretter que Jaguar n’ait pas poussé le clin d’œil à son aînée en la dotant d’une lunette arrière se basculant latéralement, mais qu’importe.
D’autant que la hayon «classique» ouvre sur un coffre d’une contenance de 407 litres! C’est énorme! Ou de manière plus flegmatique pour reprendre le langage Jaguar : «largement suffisant pour emmener deux sacs de golf».
Le pavillon distinctif est à peu près tout ce qui change sur cette F-Type coupé par rapport au roadster. Car pour le reste, on retrouve un habitacle – logiquement - identique. Toujours aussi sportif, il n’en oublie pas de se faire riche en équipement, notamment par la possibilité qui est offerte au client de choisir entre trois systèmes audio. Le plus huppé des trois, fourni par Meridian, compte douze haut-parleurs pour 770 watts.
Mais est-il vraiment utile de disposer d’une telle installation audio lorsqu’on peut profiter des vocalises du V8 5 litres de 550 chevaux ! Car oui, la puissance développée par la version R est supérieure de quelque 55 chevaux à celle du cabriolet, qui doit «s’en contenter» de 495. Les 100 km/h sont donc ici atteints en 4,2 secondes (-0,1s par rapport au roadster) et la vitesse de pointe est bridée électroniquement à 300km/h.
Les deux autres motorisations proposées sont en revanche déjà connues : il s’agit du moteur V6 3 litres dans ses déclinaisons 340 et 380 chevaux (F-Type S). Les accélérations sont logiquement en retrait (5,3 et 4,9 secondes pour le 0 à 100km/h), tout comme les vitesses maxi qui plafonnent à 260 et 275km/h. Tous les modèles bénéficient de série de la boîte automatique à huit rapports et du dispositif Stop&Start.
Les F-Type S et R peuvent en outre accueillir des freins en carbone-céramique qui augmentent non seulement l’efficacité du freinage, mais réduisent également le poids de près de 21 kilos.
Seule la plus élevée des finitions a droit au différentiel électronique mais également, à la manière d’une Porsche, à un système « Torque Vectoring by Braking » qui freine la roue arrière à l’intérieur du virage pour optimiser la maniabilité de l’auto.
Avec cette F-Type Coupé, qui sera commercialisée au printemps 2014, Jaguar entend envoyer un nouveau signal aux constructeurs allemands pour leur montrer qu’à l’avenir, il faudra aussi compter sur lui ! Et quand on sait ce que le félin a dans les cartons, la lutte s’annonce féroce !
Nicolas Morlet
V12-GT
L’émotion automobile
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