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En plus d’une plastique aux courbes particulièrement aguicheuses mises en exergue par la délicieuse Lana Del Rey,  invitée vedette pour la présentation en avant-première de l’auto au musée Rodin, la F-Type s’annonce particulièrement généreuse en sensations.

Des sensations qui passent tout d’abord par la vue et le toucher, aussi bien à l’extérieur que dans l’habitacle.

Le cuir et les matériaux sont d’excellente facture et la présentation se veut résolument moderne et sportive. Le seul aspect qui peut heurter les fidèles de la marque sera peut-être le levier de vitesses de la boîte automatique «façon BMW» en lieu et place du sélecteur rond.

Mais comme la F-Type sera avant tout un véhicule de conquête, il ne s’agira qu’un détail pour beaucoup d’acheteurs.

L’auto se veut également musclée. On connaissait depuis quelques semaines l’éventail de motorisations : 3.0l V6 de 340ch ou 380 chevaux suivant que l’on opte pour la F-Type ou la F-Type S, ou carrément V8 5.0l Supercharged de 495 chevaux et 625Nm pour la F-Type V8 S; tous couplés à la boîte automatique à 8 rapports avec fonction Launch Control. On connait maintenant tous les détails techniques de la belle. 

Son châssis, réalisé en aluminium, participe à la compression globale du poids de la voiture, dont la masse est annoncée entre 1.597 kilos pour la version la plus modeste, 1665kg pour la plus musclée. Des valeurs comparables à celles du Porsche Boxster S, (beaucoup) moins puissant. Et si vous ajoutez à cela une répartition des masses parfaites (50/50) entre les trains avant et arrière, vous prendrez mieux encore la mesure de l’attractivité de la petite anglaise.

Les chiffres de performances ne sont bien sûr pas en reste. Suivant la version retenue, l’exercice du 0 à 100km/h demandera que 5,3, 4,9 ou même…4,3 secondes ! La vitesse de pointe est, elle, «suffisante» sur chacun des modèles : de 260 à 300km/h !

Le plaisir des sens passe même par l’ouïe, puisque Jaguar annonce avoir doté sa F-Type d’un échappement actif (en option sur la plus modeste). Celui-ci se charge de dévier une partie des flux de gaz dans l’échappement arrière afin d’assurer une sonorité aussi enivrant que possible, et qui atteint son paroxysme en optant pour le mode de conduite «Dynamic». Ce dernier mode agit, comme à l’accoutumée, sur la direction, l’amortissement et la réponse à l’accélérateur.

La grille tarifaire complète n’a pas encore été dévoilée, mais l’on sait que le ticket d’entrée sera situé à 75.900 €. 

Nicolas Morlet

V12-GT

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