Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’avenir d'Aston Martin est intimement lié a celui d’un industriel anglais renommé, David Brown, un fabriquant d’engrenages et de tracteurs, à l’image de Ferruccio Lamborghini et de la marque du même nom. A tel point qu'il a même légué ses initiales aux modèles de la marque.
Après une DB1 qui ne restera pas dans les annales, la marque présente la DB2, dont la jolie carrosserie est signée Frank Feeley. Elégante et compacte, la modernité de ses lignes et sa compacité l’intègre d’emblée dans la nouvelle génération de sportives légères née dans l' Italie d'après-guerre. Elle a d’ailleurs été conçue avec l’aide de la Carrozzeria Touring de Milan, Mulliner à Londres se chargeant de la fabrication.
Cela est moins vrai pour sa mécanique, plus ancienne de conception. Car la DB2 est est animée par un six cylindres en lignes dans la plus pure tradition britannique, d’ailleurs conçu par W.O. Bentley, des « Cricklewood » Bentley, pour Lagonda. D’une puissance honorable pour un 2.6L, avec ses 107 ch., relativement souple, ce moteur n’a toutefois pas la vigueur du 3.4L de la XK120, sans parler du 4.5L des Talbot-Lago Grand Sport ou du 3L de la 300 SL. Mais il parviendra à faire tenir la firme jusqu’à l’arrivée du tout nouveau 6 cylindres conçu par Tadek Marek, destiné à un futur modèle, la DB4. Il se voit heureusement secondé par une excellente boite à 4 vitesses, qui sera d’ailleurs conservée jusqu’aux années 60. Il n’a, de plus, que 1 150 kg. à animer, et des versions plus puissantes ont été développées par la suite, suite à la décision de participer aux 24H du Mans.
Vos commentaires