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Entièrement repensée, sa carrosserie est allongée et affinée, dans le but de réduire autant sa trainée aérodynamique que de générer de l’appui à grande vitesse. Car la ligne droite des Hunaudières est maintenant témoin de performances encore inimaginables au début de la décennie. Les 300 km/h ont été largement dépassé, et la limite des 350 km/h est atteinte.

La structure monocoque est renforcée, la sécurité est améliorée par un arceau conséquent, et sa carrosserie est entièrement redessinée et allongée.

Côté mécanique, le V8 Ford/Mercury de 7 litres est installé derrière l’habitacle, une superbe ligne de collecteurs venant cracher des gerbes de flammes à l’arrière.

Notre auto n’est pas authentique, ayant été construite il y a plus de 20 ans avec des pièces disparates, dont certaines d’époque. Elle est néanmoins superbe dans sa robe rouge à bandes blanches, ses lignes annoncant clairement les Porsche 917 qui viendront à bout de la suprématie des Ford au Mans à la fin des années 60. Mais pas tout de suite, car la GT 40 MKIV signera de belles victoires aux mains de Dan Gurney en 1967, dont Daytona et Le Mans, à une moyenne de 218 km/h !