A l’instar de Porsche, Mercedes-Benz dispose de son propre musée, logé, comme il se doit, dans un magnifique écrin architectural non loin du centre de Stuttgart. Une fois passé le seuil des imposantes portes de verre, le musée emmène les visiteurs de la fin du 19ème siècle à nos jours à travers les modèles et l’univers de la prestigieuse marque allemande sur plus de 16.500 mètres carrés.
Dès leur arrivée au musée, des ascenseurs rétro-futuristes emmènent les visiteurs au sommet, où ils se replongent aux origines de la marque, en 1886. C’est le point de départ de deux spirales verticales s’étirant jusqu’au rez-de-chaussée, où chaque étage fait revivre les de glorieuses heures de l’histoire de la marque, dans tous les domaines, que ce soit dans le sport auto, le Grand Tourisme, les tricycles aux balbutiements de la marque, ou même, les bus et utilitaires.
C’est là l’occasion d’admirer le rarissimes Benz Patent Motor Wagen, premier véhicule motorisé de la marque, considéré comme le premier véhicule automobile au monde ! Les grosses berlines et cabriolets des premières décennies du siècle dernier ne laisseront sans doute personne indifférent, tandis que les nombreux modèles réduits et objets de collection fascineront petits et grands.
Bien entendu, le musée recèle aussi de nombreuses curiosités, que ce soit des modèles construits en exemplaires uniques, des prototypes et concepts qui n’ont jamais pris le chemin de la production, ou encore des séries spéciales ou limitées, devenues introuvables. Citons par exemple la grosse berline ESF 22, concept «sécurité» de 1973, sur lequel l’airbag et les prétensionneurs de ceintures ont fait leurs débuts, le premier Classe G «Papamobile» ou encore, évidemment, la célébrissime 300SL «Papillon», remise au goût du jour récemment par la SLS AMG. Toutes, bien entendu, en état proche du neuf.
Avant de rejoindre le rez-de-chaussée, la visite s’achève à l’étage dédié aux exploits de Mercedes en sport automobile. Etage qui, vous vous en doutez, ne manque pas d’attait. Y sont exposées les célèbres Flèches d’Argent, surnom dû à la couleur de leur carrosserie, toujours d’usage aujourd’hui pour dénommer les F1 de la marque. De F1, il en est beaucoup question puisque les modèles de tous âges et de toutes époques sont présentes, notamment la W196 F1 de 1955 de Juan Emmanuel Fangio et la MP4-16 de Mika Hakkinen, Champion du Monde 1998.
Nicolas Morlet
V12 GT
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