James Bond, l’agent secret le plus célèbre du monde et le serviteur accompli de Sa Majesté la Reine, ne doit et ne fait preuve de fidélité à rien ni personne… ou presque !
En effet, vous aurez tous remarqué, que depuis maintenant de nombreuses années, les aventures de l’espion anglais sont teintées par une constante, son automobile: une Aston Martin.
Cette longue histoire d’amour entre ces deux symboles anglais a commencé en 1964 avec « Goldfinger », film dans lequel Sean Connery, le plus emblématique des 007, s’est vu remettre par Q, en remplacement de sa fameuse Bentley, une DB5 un peu particulière. Sous ses lignes nobles et gracieuses, recouvertes d’une superbe livrée « Silver Birch », cette Aston cache des petits trésors délicieusement vintages, que ce soit à l’intérieur avec la présence d’un radio téléphone et d’un radar intégré, ou bien même à l’extérieur ou l’on peut remarquer la présence d’un pare balle rétractable, de supports de plaques d’immatriculation tournants et d’un siège éjectable, digne d’un avion de chasse.
Cette auto sera également utilisée par Bond dans « Opération Tonnerre », et participera au même titre que les victoires sur circuit, à la création du mythe Aston-Martin.
Fort de cette expérience, Aston-Martin n’hésita pas à réaliser des voitures spécialement conçues pour le tournage de « Tuer n’est pas jouer », quinzième épisode de la saga, où Timothy Dalton, traverse la Tchécoslovaquie au volant d’une V8 équipée notamment d’un laser et d’un réacteur de propulsion.
Il faut attendre 1995 et « GoldenEye » pour voir réapparaître Bond au volant d’une Aston, dans un duel sur les hauteurs de Monaco qui l’oppose à une Ferrari F355. Après un court passage de Bond chez BMW, le propriétaire de la marque de Newport Pagnell qu’était alors Ford, compris qu’il fallait se servir à nouveau de James Bond comme outil de promotion pour ses véhicules.
Ainsi, depuis 2002 et « Meurs un autre jour », où Pierce Brosnan pilote une V12 Vanquish quasi invisible, on peut voir les nouvelles Aston faire leurs armes dans les mains de 007. La dernière en date, la DBS V12 a été spécialement dessinée pour les aventures de James Bond, ce sont des prototypes qui ont été utilisés dans « Casino Royal », très proches du modèle de série utilisé dans « Quantum of Solace » par Daniel Craig.
Voilà comment deux monstres sacrés, symboles de la puissance et du charme britannique, prospèrent ensemble depuis quarante ans.
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