En une décennie il a conquis la planète moteur. Considéré comme un maître du pilotage, il a enregistré 65 pole positions, est monté sur les podiums à 80 reprises dont 41 sur la première marche. L’un de nos photographes a retrouvé dans ses cartons quelques clichés pris à Spa et au Castellet. Portrait du plus grand pilote de sa génération, peut-être de l’histoire...
Ayrton Senna s’installe au volant d’un kart à l’âge de quatre ans et se lance en compétition à l’adolescence.
A 17 ans, il décroche la couronne de Champion d’Amérique du Sud.
En 1981, il s’installe en Angleterre pour s’adonner à la Formule Ford 1600, puis 2000, avant de remporter en 1983, le titre de Champion de Grande Bretagne de Formule 3.
1984 est l’année de ses débuts en F1. Engagé par l’écurie Toleman, il compose avec un matériel modeste mais se fait remarquer lors du grand prix de Monaco.
Il tombe des hallebardes sur la rocher. Treizième sur la grille, Senna se joue de l’adhérence précaire et est le premier à passer sous le drapeau à damiers…
Les saisons 1985 et 1986 furent celles des Lotus, de leurs livrées noir et or John Player Special. Il tirera la quintessence du moteur Renault et emportera deux courses lors de chacune des deux saisons, terminant à chaque fois quatrième au championnat. En 1987, Renault rend les armes et le Team Lotus conclut un partenariat. Ce sera Honda pour le moteur et Camel pour les couleurs. Le pilotage de la Lotus se fait plus complexe en raison de technologies balbutiantes dans la conception des suspensions. Senna l’emporte néanmoins par deux fois, terminant troisième au championnat pilotes.
En 1988, Senna pose son casque chez McLaren, en même temps qu’Honda y introduit ses moteurs. Senna atteint huit fois le sommet du podium et enlève le championnat du monde. En 1989, il s’oppose à son coéquipier Alain Prost qui lui ravit le titre. Les saisons 90 et 91 seront à nouveau les siennes.
Les deux campagnes suivantes furent difficiles pour le pilote brésilien. Les McLaren n’étaient pas au niveau de la concurrence et Senna avait bien du mal à rivaliser face aux Williams-Renault et à Nigel Mansell. Il terminera ces saisons respectivement quatrième et deuxième du championnat pilote.
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