La visite des ateliers Zagato se mérite. Non pas que la compagnie soit hostile aux journalistes mais parce que trouver les locaux n’est pas exercice aisé. « Tournez à droite » dicte le GPS d’une voix autoritaire. A droite ? Dans cette impasse dissimilée au coin d’un virage qui ne semble mener nulle part ? Tentons le coup.
Après quelques centaines de mètres un bâtiment des plus lugubres apparait. Est-ce une erreur ? Pas nécessairement à en juger le «Z » qui orne cette façade laissée à l’abandon.
Difficile d’imaginer que ce bâtiment délabré abrite une carrosserie dont la réputation est fondée sur le raffinement et l’excellence. D’ailleurs où se trouve l’entrée ?
Les rares portes sont condamnées et l’activité humaine est inexistante. Après quelques minutes une âme passe enfin et me guide jusqu’à la véritable entrée qui se trouve à l’opposé de ce bâtiment.
Ce dernier est en fait l’ancienne usine, restée là pour la postérité. Me voici donc enfin prêt à pénétrer dans ce sanctuaire de l’automobile.
L’entrée est sobre mais moderne. L’atmosphère change radicalement une fois les portes en verre franchies.
Me voici au milieu d’un immense hall-musée qui me laisse bouche bée. Plus d’une dizaine de Zagato - toutes marques et toutes générations confondues – sont exposées.
Je ne sais plus où donner de la tête. La lumière blanche et la propreté clinique du lieu ne fait que mettre en valeur ces autos.
Citons parmi elles la toute nouvelle Alfa Romeo TZ3 Stradale, une DB7 Zagato, une Bentley Continental GTZ, l’une des trois Ferrari 550 Barchetta recarossée et la Lamborghini Raptor, concept de ce qui aurait dû être la remplaçante de la Murcielago si Volkswagen n’avait pas acheté le constructeur de Bologne.
Le ton est donné. A l’opposé de ces autos se trouvent plusieurs box fermés portant l’inscription « Restricted Area ». C’est là que sont assemblées à la main les autos et que sont développés les futurs projets de la marque.
Pour des raisons de confidentialité je ne peux y accéder avec l’appareil photo...
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