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Celui qu'on surnomme baby-Schumi a de qui tenir. Comme son illustre aîné il y a quelques années, il survole totalement le championnat dominant tellement ses adversaires que ses victoires commencent presque à en laisser certains.

Mais comme ses larmes en ont témoigné sur le podium, cette victoire à Monza, là-même où il avait remporté sa première course en F1, le comble encore de bonheur. D'autant qu'avec une avance de 112 points sur son plus proche poursuivant au championnat, il pourrait être titré dès le prochain Grand Prix. 

Après s'être fait surpris par le départ canon de Fernando Alonso, Vettel a vite repris son rôle de leader en s'emparant de la tête de la course grâce à un superbe dépassement extérieur sur le pilote Ferrari.

Heureusement, à l'opposé du cavalier seul de Vettel, la course a été animée par une série d'affrontements entre une belle brochette de champion du monde. Michael Schumacher s'est longtemps battu pour le podium avec Lewis Hamilton, Jenson Button et Fernando Alonso.

Ce sera finalement Button qui clôturera la course à la deuxième place tandis qu'Alonso a pu offrir un podium aux nombreux tifosi malgré la vélocité de la McLaren d'Hamilton. Le fougueux Anglais termine quatrième juste devant un Schumi en grande forme.

Felipe Massa aurait peut-être mérité mieux qu'une sixième place mais un accrochage avec Mark Webber nous a empêché de le vérifier alors que l'Australien a dû abandonner quelques virages plus loin.

Mais l'accident le plus marquant fut sans doute celui qui s'est déroulé au premier virage quand la HRT en perdition de Liuzzi embrocha la Mercedes de Rosberg et la Renault de Petrov contraignant ces trois-là à un rapide abandon. L'autre Renault, celle du jeune Bruno Senna a brillé à nouveau car le remplaçant d'Heidfeld s'est offert ses premiers points en F1 : il termine neuvième.

Nicolas Joannès

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