Fini le V12, oubliez les V8, le futur d'Aston Martin s'écrit avec la simplicité d'un 4 cylindres 1,3l. Scandale ? Trahison ? Pas si sur...
Avant de vouer la Cygnet aux gémonies, il convient de se rappeler ce que les directives européennes exigent des constructeurs, soit une valeur moyenne de CO2 rejetés par l'ensemble de leur gamme de plus en plus faible.
Des valeurs calculées en prenant compte l'ensemble des véhicules d'un groupe et pas juste d'une seule marque.
Ainsi, si Ferrari est donc sauvé par les Fiat 500 Twin-Air et autres Panda, Lamborghini par les Audi A1, Aston Martin, indépendant, ne peut compter que sur lui-même.
Point de salut, donc : il va falloir composer avec l'Aston Martin Cygnet, ou plus d'Aston Martin du tout ! On peut donc lui dire merci.
Merci, pas seulement pour cela, car la Cygnet possède également quelques qualités qui en feront, si vous en avez les moyens, votre favorite pour vos déplacements urbains. La petite Aston est basée sur une Toyota iQ, ce qui n'est pas forcement une mauvaise chose : la citadine japonaise est celle qui aujourd'hui propose le meilleur rapport volume extérieur/habitabilité, via un aménagement plutôt intelligent, offrant 4 places dans le gabarit d'une grosse Smart. Finalement, une Rapide vous offre à peine plus, dans un gabarit biens mois adapté à la ville et ses difficultés.
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