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Aston sage

Aston Martin Cygnet noir calandre

Mécaniquement, la Cygnet n'offre rien de plus que la citadine japonaise dont elle reprend l'ensemble de groupe moto-propulseur. 

Il faut donc compter avec un 1,3l de 98 ch, associé soit à une boîte manuelle à 6 rapports avec start & stop, soit à une horripilante – mais pratique - transmission automatique CVT  à variation continue.

Oubliez donc les performances, et consolez vous avec une maniabilité hors paire : ses 3 m de long permettent de se faufiler partout, en étant bien aidé par un rayon de braquage de 4 m seulement.

Si à un moment la voiture nous déçoit, c'est surtout par ses prestations sonores. Si vous êtes habitués aux vocalises graves des V8 et V12 de la marque, n'attendez pas de miracle du 4 cylindres, d'autant plus que la ligne d'échappement n'a même pas été revue pour n'offrir ne serait-ce que quelques borborygmes artificiels. « Nous n'y avons même pas pensé » nous glisse un chef de produit de la marque. Forcément, qui dit échappement sport, dit émissions de CO2 en plus... Rappelez vous la vocation de l'auto. Ce n'est pas sur le système audio que l'on va se rattraper. Hérité de la Toyota, il nous fait longuement regretter les superbes enceintes Bang & Olufsen motorisées d'une Rapide.

Tant pis, on ne peut pas tout avoir. Car si au final, la Cygnet réussir à nous séduire, c'est par son luxe inédit dans un tel gabarit, avec la possibilité réelle d'avoir une voiture unique et qui se remarque de loin dans le trafic. Peut-être que la Mini Inspired by Goodwood pousse la qualité de sa finition encore plus loin, mais avouez que  rouler en Mini... c'est d'un banal !

Yan Alexandre

V12 GT

L'émotion automobile

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