Si l’Abarth 500 et la version Esseesse sont calquées sur leur cousine Fiat, les évolutions esthétiques permettent toutefois de différencier au premier coup d’œil les variantes musclées : boucliers spécifiques plus aérés, face avant proéminente pour les besoins de refroidissement du moteur, jantes de 17 pouces et double sortie d’échappement en tête. L' Esseesse a droit en prime à des jantes spécifiques et à un monogramme Esseesse sur le hayon arrière.
De plus, dans son souci de recréer Abarth comme marque à part entière, aucun logo Fiat n’est présent sur l’auto. C’est donc l’emblème Abarth que l’on retrouve au centre de la baguette chromée à l’avant et sur le hayon. Mais également sous les vitres arrière, au centre des jantes, et pour notre modèle d’essai, sur le capot ainsi qu' en toutes lettres sur les stickers latéraux ou sur le bandeau du pare-brise. Impossible donc de louper la voiture lorsqu’on la croise en rue puisque, au total, ce ne sont pas moins de douze rappels de la marque italienne qui sont apposés sur la voiture dans le cas présent. Mais que ceux qui préfèrent la discrétion se rassurent : l’Abarth 500 Esseesse est également livrable dans des teintes nettement plus passe-partout comme le noir ou le gris « Campo Volo » spécifique à cette version sportive, et surtout… sans les stickers un rien tapageurs. On aime ou on n’aime pas, c’est une question de goût.
A bord, l’ambiance « Racing » est assurée par des sièges semi-baquets en cuir rouge ou, en option, par des baquets en alcantara. Pour le reste, l’habitacle est identique à celui d’une Fiat 500 Sport 100 chevaux, avec ce large bandeau transversal assorti à la couleur de la carrosserie, et, surtout, le petit bouton " Sport " permettant de faire varier la réponse des pédales et de la direction et portant le couple à 230 Nm sur cette Esseesse au lieu de 206 en temps normal…ce qui est déjà autant que l’Abarth 500 «classique» en mode sport.