Trois ans après la sortie de la Rapide, Aston revoit son modèle "familial". Avec un "S" en surplus, la belle gagne une bouche béante, un spoiler arrière plus proéminent et quelques chevaux…
On abuse parfois du terme "exception" mais ici, tous les ingrédients semblent réunis pour ne pas galvauder l’expression ! D'abord parce qu'il s'agit d'une Aston Martin, marque ne produisant que quelques milliers d'autos chaque année et, pour cette Rapide, quelques centaines, guère plus.
Elle relève donc de l'exception dans la catégorie des voitures sportives et de luxe puisque c'est une quatre place comme le sont les Maserati Quattroporte, Porsche Panamera, Ferrari FF et autres Mercedes CLS AMG. Une familiale ? N'allons pas jusque-là car si le coffre revendique 395 litres - contenance appréciable - il faut un peu de souplesse et ne pas être basketteur pour s'installer à l'arrière.
Les portières s'ouvrent d'ailleurs - à l'avant comme à l'arrière - en demi-élytre pour faciliter l'accès mais les deux baquets arrière ne permettront pas aux (grands) adultes d'effectuer de longs parcours. Peu de place pour les pieds, à peine plus pour les épaules… Claustrophobes d'abstenir !
A l'avant par contre, l'espace ne manque pas et les passagers assis là profiteront d'un univers entièrement dédié au luxe et à l'automobile sportive. D'une remarquable qualité de finition et dotée de nombreuses commandes, la planche de bord n'est toutefois pas la plus originale qui soit puisqu'elle reprend la quasi intégralité des lignes de la DB9.
Il n'empêche, l'ambiance à bord reflète bel et bien le faste et la perfection. Les cuirs sont épais, les ajustements précis, les matériaux choisis avec raffinement. La Rapide S est à ce titre l'une des plus jolies réalisations du constructeur anglais.
Au passage, les mélomanes apprécieront (même s'il s'agit d'une option) l'incroyable installation audio Bang & Olufsen qui développe pas moins de 1.000 watts dans un habitacle alors transformé en véritable salle de concert !
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