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Plus GT que Superleggera

Audi R8 GT blanc 3/4 arrière gauche travelling penché 2

Dès le démarrage, on devine pourtant que cette voiture reste avant tout une Audi. Le bruit du V10 n’est pas plus rageur que d’habitude. On l’entend juste un peu plus dans l’habitacle suite au retrait d’une partie des matériaux insonorisants mais cela reste tout à fait acceptable.

Le feeling offert par le châssis et la direction relève du même esprit. Audi à abaissé la suspension de 10 mm et ajouté du carrossage aux trains avant et arrière mais on retrouve le caractère conciliant et facile d’accès de la R8 traditionnelle. La direction est progressive et les réactions beaucoup moins directes que celles d’une Gallardo. Ce n’est pas un regret, bien au contraire : il eut été dommage qu’Audi nous fasse un ersatz de Lamborghini. Cette R8 GT conserve le caractère prévenant de sa petite sœur et c’est tant mieux. Je n’ai pas quitté le baquet de gauche pendant trois heures et je n’avais mal nulle part. Les baquets sont donc bien dessinés, même s’ils sont un peu plus durs que ceux d’une 911 GT3 RS par exemple.

Quant à la boîte de vitesses, d’office séquentielle, elle m’a moins gêné que dans la R8 V10. Sans doute parce que son plus gros défaut, à savoir sa relative brutalité, m’a semblé plus acceptable dans cette version plus radicale.

La GT conserve donc les qualités de base de la R8. Mais ses quelques chevaux supplémentaires, son poids inférieur et son atmosphère plus sportive en font une vraie rivale pour la Ferrari 458 Italia. Pas question, toutefois, de confondre la R8 GT avec une Lamborghini Superleggera : elle reste beaucoup plus civilisée… et bien en-dessous de la barre psychologique des 200.000 euros.

Stéphane Lémeret

V12 GT

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